Cet accord, que vient de signer tout le cinéma, est décisif. Il va apporter une plus grande diversité et une meilleure qualité de l’offre de films en salle, dans toutes les salles, a déclaré Frédérique Bredin, présidente du CNC. Avec l’avènement du numérique et l’accroissement du nombre de films, les pratiques de diffusion ont beaucoup évolué ces dernières années : d’une part, la durée de vie des films en salle s’est raccourcie, et d’autre part, il est de plus en plus difficile de les voir tous, partout en France.
L’objectif de cet accord est donc d’assurer pour tous les spectateurs, une meilleure diffusion des films, et de permettre un accès à davantage d’œuvres, sur tout le territoire.
Pour Frédérique Bredin, cet accord va donner à chaque film la chance de rencontrer son public.
Pour assurer une meilleure diffusion des films, l’accord prévoit notamment qu’ils puissent rester désormais au moins deux semaines à l’affiche.
Par ailleurs, et pour que chaque spectateur puisse voir, près de chez lui, un choix plus large de films art et essai, l’accord prévoit une meilleure diffusion de ceux-ci dans les zones rurales et les agglomérations de moins de 50 000 habitants.
Cet accord est l’aboutissement d’un travail considérable, conduit par le CNC avec toutes les organisations professionnelles. Il marque une étape décisive qui témoigne du sens de la responsabilité des cinéastes, scénaristes, auteurs, distributeurs et exploitants, au service de l’intérêt général du cinéma et au bénéfice des spectateurs, a indiqué Frédérique Bredin.
> télécharger le Relevé de décisions de l'accord sur les engagements de programmation et les engagements de diffusion (format pdf)
Audrey Azoulay, ministre de la culture et de la communication, et Frédérique Bredin, présidente du CNC, entourées des signataires de l'accord