Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) et le Centre du cinéma grec (GFC) renouvellent aujourd’hui leur coopération en reconduisant pour trois ans (2017-2019) le fonds d’aide à la coproduction franco - grecque. « Ce réengagement témoigne de la volonté d’encourager la coopération artistique avec le berceau de la civilisation européenne et de soutenir la production cinématographique grecque », se félicite Frédérique Bredin, Présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC).
Lancé en 2014, alors que la situation économique en Grèce fragilisait la création et l’industrie cinématographique, ce fonds a permis à 21 projets de voir le jour ; 15 films de fiction et 6 documentaires. Les premiers et deuxièmes longs métrages représentent plus de la moitié des projets aidés, ce qui contribue au renouvellement des talents.
Plusieurs films soutenus ont été primés dans des festivals prestigieux : La Dernière Plage de Thanos Anastopoulos et Davide del Degan, en Séance spéciale à Cannes en 2016, nominé pour l’Œil d’or ; Voir du Pays de Delphine et Muriel Coulon, prix du meilleur scénario à Un Certain Regard en 2016, Le Fils de Sofia de Elina Psykou, meilleur long métrage à Tribeca en 2017 ; Djam de Tony Gatlif fait l’objet d’une projection exceptionnelle cette année à Cannes. Enfin, A mon âge je me cache encore pour fumer de Rayhana, tourné à Thessalonique, connait actuellement une belle carrière dans les salles françaises.
Dans un contexte économique grec encore difficile, marqué par la fragilité des financements publics vers l’industrie cinématographique, le renouvellement de ce fonds d’aide est indispensable. En 2017, le CNC abonde le fonds à hauteur de 400 000 € et le GFC apporte 200 000 €, soit une enveloppe globale de 600 000 €. Les aides sont attribuées après avis d’une commission composée de professionnels français et grecs, en fonction notamment de la qualité technique et artistique du projet ainsi que de son potentiel de diffusion internationale.