La rétrospective dédiée à cet ambassadeur de l’élégance et du charme à l’italienne, acteur fétiche de Federico Fellini, ayant travaillé auprès des plus grands cinéastes de son époque (Vittorio De Sica, Michelangelo Antonioni, Dino Risi, mais aussi Agnès Varda, Raoul Ruiz et Manoel de Oliveira…) et des plus talentueuses actrices (Sophia Loren, Jeanne Moreau, Claudia Cardinale…) bat son plein. Les cinéphiles ont encore l’occasion, début janvier, de rattraper Huit et demi (1963) du « maestro », La Grande Bouffe (1973) de Marco Ferreri, qui avait créé le scandale au Festival de Cannes, ou encore l’adaptation de L’Étranger d’Albert Camus par Luchino Visconti (1967).
En parallèle de ces séances de haute volée, et d’une conférence sur les rapports entre Mastroianni et Fellini présentée par Jean A. Gilli, les visiteurs de l’Institut Lumière, auront maintenant la possibilité de découvrir ce monstre sacré sur les murs des galeries d’exposition. Et plutôt deux fois qu’une. Tout d’abord, une première exposition proposée par la Cinémathèque de Bologne intitulée « Marcello Mastroianni, célèbre et rare » qui retrace, à travers une soixantaine de photographies rares, son parcours cinématographique tout en témoignant de la « sprezzatura », cette élégance italienne inimitable, dont la star incarna la quintessence.
En parallèle de ces séances de haute volée, et d’une conférence sur les rapports entre Mastroianni et Fellini présentée par Jean A. Gilli, les visiteurs de l’Institut Lumière, auront maintenant la possibilité de découvrir ce monstre sacré sur les murs des galeries d’exposition. Et plutôt deux fois qu’une. Tout d’abord, une première exposition proposée par la Cinémathèque de Bologne intitulée « Marcello Mastroianni, célèbre et rare » qui retrace, à travers une soixantaine de photographies rares, son parcours cinématographique tout en témoignant de la « sprezzatura », cette élégance italienne inimitable, dont la star incarna la quintessence.
Une seconde exposition permettra, elle, la mise en avant d’affiches rares, issues de la collection personnelle de l’Institut Lumière. Une nouvelle occasion de parcourir les évolutions, bouleversements, rencontres et coups d’éclat de la filmographie de M. Mastroianni à travers des illustrations inédites allant de La Chance d'être une femme (1956) d’Alessandro Blasetti à Splendor (1989) d’Ettore Scola.