L’âge d’or du péplum à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

L’âge d’or du péplum à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

Les Dix commandements
« Les Dix commandements » de Cecil B. DeMille Droits réservés

Du 26 février au 8 avril 2025, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé propose un cycle « Antiquité et Cinéma » mettant à l’honneur le péplum. De nombreux courts métrages présentés sont issus des collections du CNC ou ont bénéficié du soutien du Centre pour leur restauration.


En parallèle de l’exposition sur les liens entre Antiquité et cinéma qu’elle organise jusqu’au 29 mars prochain, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé consacre jusqu’au 8 avril une rétrospective inédite aux œuvres de l’âge d’or du péplum. Au menu de rares courts métrages mettant en scène des scènes bibliques, antiques et mythologiques. Tous ces films muets sont proposés en ciné-concert, accompagnés par les pianistes issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP).

Parmi les œuvres qui composent cette rétrospective, trois films restaurés en 2024 par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé avec le soutien du CNC font partie du programme « Absalon » : Martyrs chrétiens de Lucien Nonguet (1905), Amour d'esclave d’Albert Capellani (1907) et Absalon d’Henri Andréani (1912). Les travaux 4K menés dans le cadre de cette restauration ont été effectués par le laboratoire L'Image Retrouvé. De son côté, le programme « Sémiramis » se compose d’un trio de courts métrages issus des collections du Centre – Pygmalion et Galathée de Georges Méliès (1899), Vitellius d’Henri Pouctal (1910) et Quo Vadis ? de Ferdinand Zecca (1901) – ainsi que de films restaurés avec son appui : Le Caprice du vainqueur de Ferdinand Zecca et Henri Andréani (1910), Une Idylle romaine (1908), et Le Martyre de Saint-Étienne d’Henri Andréani (1912). Enfin, le programme « Britannicus » met en lumière un film de Georges Hatot, Néron essayant des poisons sur des esclaves (1897), issu des collections du CNC, mais également deux œuvres signées Camille de Morlhon en 1912, toutes deux restaurées avec le soutien du CNC : Joseph vendu par ses frères (1909) et Britannicus de Camille de Morlhon (1912).

La séance spéciale « Mounet-Sully entre deux Œdipe : « voir » les images disparues », qui dévoile notamment une mise en image inédite du film Œdipe-roi, réalisé par Gaston Roudès chez Eclipse en 1912, est précédée de deux projections : celle de Cléopâtre du duo Henri Andréani et Ferdinand Zecca (1910), film restauré avec l’aide du Centre, et celle du Retour d’Ulysse de Charles Le Bargy et André Calmettes (1908) dont la restauration des images a été effectuée par le laboratoire du CNC.

Au programme également de cette rétrospective : les grands héros Ben-Hur de Fred Niblo, Ulysse de Mario Camerini, ou Romulus et Remus de Sergio Corbucci ; les souverains cruels de Quo vadis ? de Gabriellino D'Annunzio et Georg Jacoby ainsi que Cajus Julius Caesar et Marcantonio e Cleopatra d’Enrico Guazzoni ; les rapports de pouvoir entre maîtres et esclaves dans Messaline d’Enrico Guazzoni, Fabiola d’Enrico Guazzoni, ou Spartacus de Giovanni Enrico Vidali ; ou encore les récits bibliques Vie et Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ de Ferdinand Zecca, L’Arche de Noé de Michael Curtiz, ou Les Dix commandements de Cecil B. DeMille.