Le Fespaco 2023 couronne la coproduction franco-tunisienne « Ashkal »

Le Fespaco 2023 couronne la coproduction franco-tunisienne « Ashkal »

Ashkal
"Ashkal" de Youssef Chebbi Jour2fête

Le 4 mars s’est tenue la cérémonie de clôture du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Sept films soutenus par le CNC ont été primés. L’étalon d’or a été attribué « à l’unanimité » au réalisateur tunisien Youssef Chebbi pour Ashkal qui a bénéficié de l’aide aux cinémas du monde et l'aide à la  coproduction franco-tunisienne.


Créé en 1969, le Fespaco est le plus grand festival de cinéma du continent africain. D’abord annuel, il a lieu tous les deux ans depuis 1979 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. L’occasion de mettre en avant la diversité du cinéma africain mais également de mettre en relation les professionnels lors du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains (MICA).

Chaque nouvelle édition met en lumière un thème en lien avec l’actualité du continent africain et l’actualité mondiale. Cette année, la sélection des films en compétition et hors compétition s’est développée autour du fil rouge « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Un sujet qui a également donné lieu à un colloque international comme lors de chaque édition.

Parmi les films récompensés, sept ont été accompagnés par le CNC, dont le gagnant du Grand Prix – Étalon d'or de Yennenga, Ashkal de Youssef Chebbi (Supernova Film). Cette mystérieuse enquête menée par un duo de policiers à Tunis a été soutenue à l’aide aux cinémas du monde et à l'aide à la coproduction franco-tunisienne. Un autre film tunisien, Sous les figues d’Erige Sehiri (Maneki Films), également aidé aux cinémas du monde a raflé les prix d’interprétations féminine et masculine pour l’ensemble de son casting. Côté documentaire, Nous, étudiants de Rafiki Fariala (Unité), présenté au dernier Festival des 3 continents, a remporté l’étalon d’argent. Il a bénéficié de l’aide aux cinémas du monde et du programme DEENTAL.

Le palmarès complet

Fiction long métrage

Grand prix, Étalon d'or de Yennenga : Ashkal de Youssef Chebbi (Tunisie)
Aide aux cinémas du mondeAide à la coproduction d’œuvres cinématographiques franco-tunisiennes

Étalon d'argent : Sira d'Apoline Traoré (Burkina Faso)

Étalon de bronze : Shimoni d'Angela Wamai (Kenya)

Prix d'interprétations masculine et féminine : l'ensemble du casting de Sous les figues d'Erige Sehiri (Tunisie)
Aide aux cinémas du monde

Meilleur décor : Mami Wata de Fiery Obasi (Nigeria)

Meilleur montage : Abu Saddam de Nadine Khan (Égypte)

Meilleur scénario : Le Bleu du caftan de Maryam Touzani (Maroc)
Aide aux cinémas du monde

Prix de l'image : Mami Wata de Fiery Obasi (Nigeria)

Prix du son : Ashkal de Youssef Chebbi (Tunisie)
Aide aux cinémas du monde, Aide à la coproduction d’œuvres cinématographiques franco-tunisiennes

Meilleure musique : Our Lady of the Chinese Shop d'Ery Claver (Angola)

Mention spéciale du jury : Regarde les étoiles de David Constantin (Ile Maurice)
Fonds Jeune Création Francophone

Fiction court métrage

Poulain d'or : Will my parents come to see me de Mo Harawe (Somalie)
Poulain d'argent : A doll d'Andriaminosa Hary et Joel Rakotovelo (Madagascar)
Poulain de bronze : Tsutsue d'Amartei Armar (Ghana)

Documentaires

Étalon d'or documentaire long métrage : Omi Nobu/L'Homme nouveau de Carlos Yuri Ceuninck (Cap-Vert)

Étalon d'argent documentaire long métrage : Nous, étudiants de Rafiki Fariala (Centrafrique)
Aide aux cinémas du monde, Bonus DEENTAL

Étalon de bronze documentaire long métrage : Gardien des mondes de Leïla Chaïbi (Algérie)

Poulain d'or documentaire court métrage : Angle mort de Lofti Achour (Tunisie)

Poulain d'argent documentaire court métrage : Katanga nation de Beza Hailu Lemma (Éthiopie)

Poulain de bronze documentaire court métrage : Kelasi de Fransix Tenda Lomba (RDC)

Mention spéciale du jury ex-aequo :
L'Envoyée de Dieu d'Amina Mamani (Niger)
Fonds Jeune Création Francophone 
Cuba en Afrique de Negash Abdurahman (Éthiopie)

Perspectives

Prix Paul Robeson du long métrage documentaire : Le Spectre de Boko Haram de Cyrielle Raingou (Cameroun)
Fonds Jeune Création Francophone

Burkina Faso

Meilleur film burkinabé : Laabli l'insaisissable de Luc Youlouka Damiba
Meilleur espoir burkinabé : Le Botaniste de Floriane Zoundi