C’était un homme incroyablement attachant dont chacun pouvait se sentir proche. Le public voyait en lui autant un ami qu’un géant du cinéma.
Parce que Jean-Paul Belmondo, c’était la France, son cinéma, sa liberté, son avant-garde et ses grands succès populaires…
Belmondo c’était surtout une attitude, une assurance, une vitalité, un charisme hors du commun…
A bout de souffle, Pierrot le Fou, L’Homme de Rio, Borsalino, Peur sur la ville, Un singe en hiver avec un autre monstre sacré, Gabin… il a créé une filmographie exceptionnelle qui est une part de notre culture.
Tous les grands maîtres l’ont voulu : Sautet, Verneuil, Godard, Melville, Truffaut, Oury, Chabrol, de Broca, Clément, Lautner, Lelouch…
Il a osé prendre des risques, être l’emblème à jamais de la Nouvelle Vague, la figure de l’homme moderne, autant que le roi du box-office et de la cascade à partir de L’Homme de Rio qui en a fait l’une des plus grandes légendes du cinéma français.
On a aimé ce voyou désinvolte, ce grand Professionnel avec sa gueule de boxeur.
Cet Incorrigible casse-cou au sourire ravageur faisait tout avec passion : le cinéma, le théâtre, vivre…
La légende demeure, entretenue par les rediffusions de ses innombrables succès, et par les révérences de ses admirateurs.
Adieu Bebel, le cinéma a été Magnifique avec toi.