- Type de publication : Etude prospective
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Année :
15/06/2022
À l’occasion du Festival international du film d’animation d’Annecy, le CNC publie son étude sur le marché de l’animation pour la quatorzième année consécutive.
Ce bilan dresse une analyse complète et approfondie de l’animation audiovisuelle et cinématographique à travers leur production, leur diffusion en France et à l’étranger ainsi que l’emploi dans le secteur.
À retenir
Une production audiovisuelle ambitieuse : 357 heures de programmes d’animation aidées en 2021 (+62 heures par rapport à 2020), deuxième plus haut niveau depuis 2006, avec un devis total de 314,5 M€ (+28,3 % par rapport à 2020), niveau record historique, et un coût horaire qui atteint 879,99 K€ (+6,1 %).
L’animation, un genre dont les plus jeunes sont friands : 20,6 % de la consommation télévisuelle des 4-14 ans en 2021 (25,3 % chez les 4-10 ans), 44,5 % de 3-14 ans dans le public des films d’animation en salles en France.
L’animation française s’est ainsi imposée comme une des premières productions mondiales : la France est le 3e pays au monde et le 1er pays européen, en volume de séries d’animation en cours de commande avec 65 programmes.
L’animation est le format audiovisuel français qui s’exporte le mieux : 74,7 M€ en 2020 (+32,4 % en 20 ans), soit un niveau très élevé malgré la crise sanitaire (festivals du film annulés, déplacements contraints…) et 37,9 % du total des ventes internationales de programmes audiovisuels français.
Une filière résiliente face à la crise sanitaire et qui a vite renoué avec la croissance : baisse contenue de ses effectifs au début de la pandémie de Covid-19, avec -10,5 % de salariés entre mars et avril 2020 (-52,7 % pour la production cinématographique et -41,0 % pour la production audiovisuelle), retour à un niveau comparable à celui de 2019 dès juillet, niveau record en novembre 2021.