L’emploi dans les effets visuels numériques (janvier 2024)

Etude présentée le 31 janvier 2024 à l'occasion du PIDS Enghien.

A retenir 

Une montée en puissance des VFX français

• Un recours généralisé aux VFX dans les longs métrages d’initiative française
• Des budgets qui demeurent modestes, mais une relocalisation en France des productions les plus ambitieuses
• Une attractivité internationale renforcée par la bonification du crédit d’impôt international en faveur des oeuvres à forts effets

Un parc d’entreprises resserré autour de quelques grandes entreprises de grande envergure

• 68 entreprises actives en 2022, soit 2 de moins qu’en 2021 et au plus bas niveau de la décennie
• Malgré cette baisse, une activité au plus haut et un nombre de salariés qui retrouve un niveau équivalent à celui enregistré en 2017 après l’assouplissement des crédits d’impôts mis en place en 2016
• Un secteur de plus en plus concentré autour de quelques entreprises et encore très largement centralisé 

Une maturation du secteur qui se traduit par la pérennisation des contrats et l’allongement des carrières

• Une part de contrats permanents en hausse sur la décennie, avec plus d’un quart de salariés permanents et plus de 20 % en CDI en 2022 (à noter cependant une baisse de la part de femmes parmi les CDI au cours de la dernière décennie)
• Une augmentation de la masse salariale au niveau record de 90,4 M€ en 2022 (plus que x2 en dix ans) portée par l’allongement des carrières
• Une part de femmes en augmentation mais qui reste faible : 33,7 % des salariés et 28,6 % de la masse salariale
• Au sein des professions intermittentes, des métiers qui demeurent fortement genrés et d’importants écarts de rémunération entre les femmes et les hommes