- Type de publication : Etude prospective
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Année :
15/01/2024
Résultats présentés le 15 janvier 2024.
A retenir
- Une démultiplication en vingt ans des sociétés de distribution , du fait de faibles barrières à l’entrée et de logiques autodistribution
- un émiettement du secteur et une myriade de micro structures, souvent éphémères, qui diluent le poids des grands distributeurs dans l’offre…
- … sans bousculer l’hyper concentration du marché : 21 % des sociétés actives sur la 1 ère exclusivité totalisent 97 % des encaissements en 2022
- Concernant les distributeurs français candidats aux aides aux entreprises du CNC, pas de dégradation de leur santé financière post crise
- Un chiffre d’affaires en 2022 qui revient au niveau d’ avant crise
- Davantage d’entreprises dégageant un bénéfice net en 2021 vs. 2019, malgré des effectifs en hausse au global
- Des investissements des distributeurs en baisse depuis 10 ans sur les FIF , aussi bien en mandats qu’en frais d’édition
- Avec une diversification des risques : plus de FIF bénéficiant de mandats distributeurs, mais des montants par film divisés par 3 en dix ans
- En lien avec la fin des VPF et la dématérialisation de la distribution pour les frais d’édition
- Des investissements sur les FIF recoupés au global dès leur année de sortie avec cependant une grande hétérogénéité des situations
- Des frais amortis par les seuls encaissements salles de l’année pour le segment des distributeurs intégrés/TV
- Des frais intégralement couverts ou presque grâce aux encaissements et aides CNC pour les distributeurs très actifs et moyennement actifs
- Un net effet compensateur des aides CNC pour les distributeurs peu actifs, qui ne suffit cependant pas à amortir leurs investissements
- Un tiers des distributeurs (dont une majorité des intégrés/TV et des très actifs) dont les frais sont couverts par les encaissements et aides CNC
- Des stratégies de sortie salles qui ont évolué avec la crise, mais très variables selon les catégories de distributeurs
- Des plans de sortie plus larges mais moins denses, surtout pour les distributeurs français très actifs
- Des budgets promotionnels nettement plus importants pour les films de majors et distributeurs intégrés/TV, avec l’apparition de la TV
- dans leur mix média, et des plans de sortie qui privilégient les multiplexes