Rétrospective « Les Poings et l'acier » : les beaux-arts martiaux au musée du quai Branly

Rétrospective « Les Poings et l'acier » : les beaux-arts martiaux au musée du quai Branly

26 novembre 2021
Cinéma
Tony Leung dans « The Grandmaster » de Wong Kar-wai, diffusé dans le cadre de la rétrospective « Les Poings et l'acier ».
Tony Leung dans « The Grandmaster » de Wong Kar-wai, diffusé dans le cadre de la rétrospective « Les Poings et l'acier ». Wild Bunch Distribution
Yakuzas, moines shaolins et samouraïs sont de sortie pour la rétrospective « Les Poings et l'acier », hommage au cinéma d'arts martiaux organisé du 26 novembre au 5 décembre au Musée du Quai Branly - Jacques Chirac.

L'exposition Ultime combat. Arts martiaux d'Asie, présentée jusqu'au 18 janvier au musée du quai Branly, était l'occasion parfaite d'ouvrir une rétrospective cinématographique sur le sujet. Du 26 novembre au 5 décembre, les salles de l'institution parisienne diffuseront les grands classiques du cinéma d'arts martiaux, de Tsui Hark à Akira Kurosawa. La rétrospective s'ouvrira en grande pompe avec un marathon Bruce Lee, le 26 novembre de 18h à 2h du matin. Les spectateurs pourront faire le plein de duels épiques avec La Fureur de vaincre et Big Boss de Lo Wei, Opération dragon de Robert Clouse et bien sûr La Fureur du dragon, réalisé par Bruce Lee lui-même. Cette soirée riche en action sera suivie, le lendemain, par la projection du long métrage qui a inspiré le premier album studio du Wu-Tang Clan : La 36e chambre de Shaolin de Lau Kar-leung. Un classique du film de kung-fu, diffusé aux côtés d'autres perles du cinéma hongkongais comme Les 13 fils du dragon d'or, The Bride with White Hair et Judo.

La rétrospective « Les Poings et l'acier » rendra aussi hommage aux combats soigneusement chorégraphiés, comme suspendus dans le temps, avec A Touch of Zen de King Hu et The Grandmaster de Wong Kar-wai. Enfin, certains films aborderont le crépuscule de la dynastie des guerriers (Hara-kiri et 13 Assassins) et l'ère des Yakuzas - des mafieux tiraillés entre honneur et truanderie, écartelés entre les valeurs de leurs braves aïeux et l'appât du gain. On notera l'absence de Takeshi Kitano pour illustrer ce thème, mais les cinéphiles pourront tout de même se délecter du classique de Sidney Pollack avec un Bob Mitchum dans la force de l'âge, The Yakuza.