Yannick Bellon compte parmi les grands auteurs du cinéma français bien que son nom soit moins connu du grand public que Truffaut, Rohmer ou encore Varda. Son œuvre s’inscrit dans l’histoire du cinéma à l’époque même où la « Nouvelle Vague » est en passe de déclencher un raz de marée tel que son cinéma sera relégué en marge. C’est pourtant dans cette marge qu’elle réalise un cinéma capable de capter l’air du temps, en prise directe avec son époque. Un cinéma qui, en mêlant propositions esthétiques et regard aigu sur le monde parvient à être le reflet des combats et des causes d’une société en grands bouleversements. Sa caméra déchire en douceur, mais inexorablement, le manteau de silence dont la société recouvre les drames qu’elle a elle-même engendrés.
5 films présentés dans le cadre de cette rétrospective ont été restauré par le CNC :
- Goémons (1947)
- Colette (1950)
- Varsovie quand même (1954)
- Un matin comme les autres (1956)
- Main basse sur bel (1965)
Une projection de Quelque part quelqu’un (1972), ayant bénéficié de l'aide à la numérisation du CNC aura lieu à la Maison des arts de Créteil le 18 mars, suivie d’une intervention d’Eric Leroy, Chef du Service accès, valorisation, enrichissement des collections à la Direction du patrimoine cinématographique CNC
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