Assistez au Colloque Musidora en ligne

Assistez au Colloque Musidora en ligne

19 novembre 2020
Cinéma
Images extraites du documentaire Musidora, la dixième muse, de Patrick Cazals (2013)
Images extraites du documentaire "Musidora, la dixième muse", de Patrick Cazals (2013) CNC
Prévu initialement du 18 au 20 novembre 2020 en présentiel au CNC et à la Cinémathèque Robert-Lynen de la Ville de Paris, le premier colloque consacré à Musidora est finalement dématérialisé.

Affiche du Colloque Musidora

Co-organisé par Carole Aurouet, Marie-Claude Cherqui et Laurent Véray, le colloque « Musidora, qui êtes-vous ? » est mis en ligne à partir de ce jeudi 19 novembre 2020. Pour assister au colloque, il suffit d’écrire à  carole.aurouet@univ-eiffel.fr afin d’obtenir en retour les liens de connexion.

Sous la forme de diaporamas sonorisés, les focus (15 mns) et les communications (30 mns) étudieront la figure de Musidora sous tous ses aspects, les plus connus comme les plus secrets. Son parcours est emblématique de l’émancipation féminine au début du XXe siècle, tant au niveau social qu’artistique. Actrice et artiste complète, objet de fantasmes et femme d’avant-garde, elle s’impose aujourd’hui comme une figure majeure du cinéma muet, continuant à alimenter l’imaginaire collectif. L’ensemble des interventions permettra d’approfondir la réflexion sur le mythe et de mettre en lumière les activités plus méconnues, inédites parfois, de Musidora.

Pour accompagner cet évènement, le CNC, avec la complicité de GP Archives, propose au public de découvrir deux films issus des collections de Gaumont dont Musidora est l’héroïne. La Triple Entente (Gaston Ravel, 1915) raconte une banale histoire d’adultère qui tourne à la comédie aux dépends du mari volage : l’épouse (Germaine Vallier), la maîtresse attendrie (Musidora) et le beau-frère (Maurice Poitel) piègent l’inconstant (Jean Signoret). Quant à C’est pour les orphelins ! (Louis Feuillade, 1917), il met en scène les vedettes de chez Gaumont qui se mobilisent pour la bonne cause … Une occasion de retrouver Musidora, Bout de Zan (le jeune René Poyen) et Marcel Lévesque dans les coulisses des studios en 1915.