Depuis 2019, le magazine en ligne Format Court a lancé son propre festival afin de célébrer la créativité et l’innovation cinématographique du court métrage. La 6e édition du Festival Format Court démarre le 2 avril au Studio des Ursulines (Paris 5e) et propose des projections de films et rendez-vous professionnels jusqu’au 6 avril.
Le CNC sera présent lors d’une table ronde organisée le 4 avril à la Mairie du 5è (Salle Agora). Destinée aux réalisateurs et producteurs, cette première rencontre est intitulée « Écriture, développement, réseautage : comment construire son parcours et son projet jusqu’au dépôt aux aides sélectives ». Chaque année, le CNC constate que de nombreux projets de courts métrages se voient refuser les aides sélectives à cause de dossiers inaboutis. Entre informations et conseils, cette table ronde aura ainsi pour vocation de donner des conseils pour améliorer la lisibilité du projet et préciser les facteurs essentiels qui impactent les chances de succès des courts métrages candidats aux aides sélectives du CNC. Morad Kertobi, chargé de mission court métrage et première œuvre au CNC, échangera avec la réalisatrice Cristèle Alves Meira et le producteur Lionel Massol (Films Grand Huit) qui partageront leurs expériences personnelles : les débuts, les premières demandes d’aides, l’intégration au réseau, et la construction d’un parcours.
Le comédien et réalisateur Vincent Macaigne sera le parrain de cette 6e édition succédant ainsi à Florence Loiret Caille. Un programme de plusieurs de ses courts métrages sera diffusé en ouverture du festival, composé de Ce qu’il restera de nous (Kazak Productions) qu’il a réalisé et Un monde sans femmes de Guillaume Brac dans lequel il joue. De son côté, Boris Lojkine, le réalisateur et co-scénariste de L’Histoire de Souleymane inaugurera un nouveau rendez-vous : les masterclasses de Format Court. L’occasion de revenir sur sa filmographie, son parcours, ses collaborations, et d’échanger avec le public.
Une compétition rythmera la manifestation. Dix-huit courts métrages, français comme étrangers, répartis en 4 programmes, seront projetés en présence des équipes. Le public pourra découvrir À Marée Haute de Camille Fleury (Les Quarante-Huitièmes Rugissants Productions), Adieu Emile d’Alexis Diop (Barney Production), Esquisse d’Albert de Hugues Perrot (Hippocampe productions), La fille qui explose de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (Atlas V), Qu’importe la distance de Léo Fontaine (Offshore), ou encore Car Wash de Laïs Decaster (Lorca Productions).
Autre évènement du festival : un focus David Lynch qui rend hommage à l’œuvre du cinéaste avec une immersion dans ses courts métrages figurant au catalogue MK2. Présentée par Marcos Uzal, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, cette séance spéciale proposera une sélection des premiers courts de Lynch en pellicule et de ceux en digital tournés entre 1967 et 2006 : Six Men Getting Sick, The Grandmother, Out Yonder : Neighbor Boy, The Darkened Room, Boat, et The Alphabet. D’autres programmes thématiques seront proposés au public et aux professionnels, dont une carte blanche consacrée au Fonds court métrage de la Ville de Paris ainsi qu’un focus qui présentera cinq films de la dernière édition du Festival International de cinéma de Rotterdam.
Enfin, le festival accueillera la première édition du Lab – une résidence de réécriture et de réseautage qui offre la possibilité à 3 auteurs-réalisateurs de développer leur scénario – ainsi que l’atelier SRF (La Société des réalisatrices et réalisateurs de films) autour de la collaboration entre compositeurs, superviseurs musicaux et cinéastes.