Comment faire des films sans caméra ? C’est à cette question que s'attelle la cinémathèque de Toulouse à travers le festival Histoires de cinéma. Du 12 au 21 novembre, on y célèbre les images retouchées, remontées ou détournées. Les films présentés ont tous en commun d’avoir été réalisés à partir d’images préexistantes. Du found footage au mash-up, le festival propose des séances variées pour aborder différentes façons de se réapproprier les images du passé. Cet événement est l’occasion de mettre en avant le montage, la narration et la production, plus que la prise de vues en elle-même. Si les films se rejoignent parfois dans la forme, les intentions y diffèrent.
Au programme, une séance de L’Amour en fuite, qui clôt la saga Antoine Doinel en y intégrant des séquences tournées par Truffaut lors de précédents films. Les spectateurs pourront aussi assister à des films qui jouent avec les classiques du cinéma, tel que La Classe américaine : le grand détournement. Enfin, le documentaire d’archives ne sera pas oublié avec la projection de Pour les soldats tombés (They shall not grow old) de Peter Jackson, ou encore Le cinéma au service de l’Histoire de Germaine Dulac. En marge des séances, des ateliers sont proposés au public pour apprendre à remixer des classiques du 7e art.