Après Jean-François Laguionie en 2018, c’est à Arnaud et Jean-Marie Larrieu que les Rencontres Cinéma de Gindou consacrent cette année une rétrospective. Une manière de « célébrer l’esprit de liberté et de plaisir du cinéma » des deux frères. Les festivaliers pourront ainsi (re) découvrir les dix courts et moyens métrages du duo - dont Court voyage (1987), leur première réalisation – ainsi que leurs sept longs métrages, de Fin d’été (1999) à 21 nuits avec Pattie (2015) en passant par Peindre ou faire l’amour (2005).
La « carte blanche à la Cinémathèque de Toulouse et au CNC » sera consacrée cette année à la thématique « Filmer le désert ». Quatre séances permettront de revoir La Prisonnière du désert de John Ford (1956), Don Quichotte de Grigori Kozintsev (1957), Lawrence d’Arabie de David Lean (1961) et Dersou Uzala d’Akira Kurosawa (1975). Le Musée National de l’histoire de l’immigration aura pour sa part deux séances « carte blanche » sur le thème « Eclats de cinéma militants ». Trois films sont programmés dans cette sélection : Soleil Ô de Med Hondo (1969), Les Trois cousins de René Vautier (1970) ainsi qu’Etranges étrangers de Marcel Trillat et Frédéric Variot (1970).
Un peu moins d’une trentaine de longs métrages seront projetés dans le cadre de la section « Les vagabondages cinématographiques » rassemblant des œuvres « mondiales portant des regards singuliers et sensibles sur notre monde contemporain ». Alice et le maire de Nicolas Pariser, J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin, Oleg de Juris Kursietis, Papicha de Mounia Meddour, Sorry we missed you de Ken Loach et Le Village de Claire Simon font notamment partie de la programmation. Enfin, plusieurs ateliers pour enfants, des discussions avec des invités et une exposition sur l’histoire et les techniques du cinéma rythmeront cet événement organisé par l’association Gindou Cinéma.