Le Festival de Cannes est a minima repoussé à fin juin-début juillet

Le Festival de Cannes est a minima repoussé à fin juin-début juillet

20 mars 2020
Cinéma
Le Festival de Cannes est décalé
Le Festival de Cannes est décalé Christophe Bouillon
Cannes 2020 n’aura pas lieu en mai à cause du coronavirus.

C’est officiel depuis hier soir. Le Festival de Cannes ne pourra pas se tenir au mois de mai, ont annoncé les organisateurs dans un communiqué de presse. Comme beaucoup le pressentaient, en raison de la crise sanitaire du Covid-19, l’événement est a minima repoussé de plusieurs semaines, sans dates précises pour le moment : « En cette période de crise sanitaire planétaire, nous avons une pensée pour les victimes du COVID-19, et nous exprimons notre solidarité avec tous ceux qui luttent contre la maladie. Aujourd’hui, nous avons pris la décision suivante : le Festival de Cannes ne pourra se tenir aux dates prévues, du 12 au 23 mai prochains. Plusieurs hypothèses sont à l’étude afin d’en préserver le déroulement, dont la principale serait un simple report, à Cannes, fin juin - début juillet 2020. Dès que l’évolution de la situation sanitaire française et internationale nous permettra d’en évaluer la possibilité réelle, nous ferons connaître notre décision, dans le cadre de la concertation actuelle avec l'État et la Mairie de Cannes ainsi qu’avec le conseil d’administration du Festival, les professionnels du cinéma et l’ensemble des partenaires de la manifestation. D’ici là, le Festival de Cannes joint sa voix à toutes celles et ceux qui demandent avec fermeté que chacune, que chacun, respecte le confinement général et fasse preuve de solidarité en ces moments difficiles pour le monde entier. À très bientôt », écrit l’équipe du Festival de Cannes.

De son côté, le magazine américain Hollywood Reporter annonce que le marché du film, qui rassemble chaque année des milliers de personnes, se déroulera cette année en ligne. « Quelques personnes ou de nombreuses personnes ne pourront pas se rendre au Marché du Film, c’est donc important qu’ils bénéficient des mêmes outils pour continuer à travailler », affirme Jérôme Paillard, aux commandes de l’événement depuis 1996.