L'an dernier, le festival Off-Courts de Trouville récompensait Chiatura de Toby Andris (Prix du jury France) et In the Jam Jar de Colin Nixon (Prix du jury Québec). Créé en 2000, le rendez-vous franco-québécois dédié aux courts métrages, qui fait aussi la part belle aux œuvres francophones et européennes, réinvestit Trouville du 1er au 9 septembre prochain. Au programme : des projections, des rencontres, des concerts, des expositions ou encore des ateliers créatifs gratuits.
Off-Courts compte trois sections compétitives : « France », « Québec » et « Europe & Francophonie ». Cette année, le festival a reçu 2 300 candidatures de films. Plus de 120 courts métrages ont été sélectionnés pour cette 24e édition dont 42 en compétition.
Au sein de la section « France », on retrouve notamment Les Dents du Bonheur de Joséphine Darcy Hopkins (To Be Continued, Le Lapin Blanc Production), dans lequel une jeune fille prend part à un cruel jeu de société, et D’autres chats à fouetter de la réalisatrice Ovidie (Les Quatre Cents Films, Capprici Films), l’histoire d’une professeure d'anglais qui se transforme en dominatrice après avoir enfilé un costume de Catwoman. L'animation brille également dans cette section avec le court métrage Accompagné de Liam Laurenti (École Emile Cohl), ou la dispute entre un ado transgenre et sa mère lors d'une session de conduite, Été 96 (L'Heure d'été, Tita B Productions), drame adolescent signé Mathilde Bédouet, ou encore Le Sexe de ma mère de Francis Canitrot (LA STATION ANIMATION), la trajectoire d'Éli, un quinquagénaire chargé de s'occuper de sa mère lubrique.
Parmi les films de la sélection « Europe & Francophonie », les festivaliers peuvent découvrir des courts métrages venus d'Islande (Fár de Gunnur Martinsdóttir Schlüter), d'Espagne (Els Amants de Joan Vives Lozano) ou encore de Lituanie (M?ta d'Adas Burkšaitis). Le jury officiel est composé de l'actrice française Maud Wyler, du cinéaste français Claude Duty, de la réalisatrice, scénariste et comédienne québécoise Sandrine Brodeur-Desrosiers, de la directrice de casting française Aurélie Guichard et de l'acteur français André Penvern. Le festival propose également huit programmations thématiques, des courts métrages normands aux films politiques, mais aussi des cartes blanches, une section Jeune public sans oublier la section « Sales gosses ! » sur les rebellions adolescentes.