The Intruder de Roger Corman

Collège au cinéma, fiche élève du film "The Intruder" de Roger Corman.

Synopsis

Trentenaire avenant, Adam Cramer, vêtu d’un complet blanc, débarque du Nord des États-Unis dans la petite ville sudiste de Claxton, au début des années 1960. Séducteur et manipulateur, il n’a d’autre objectif, en tant que membre d’une association ségrégationniste extrémiste, que de semer le trouble dans la population en incitant la communauté blanche, raciste mais jusqu’alors légaliste, à s’opposer violemment à la scolarisation de lycéens noirs que vient d’autoriser une décision judiciaire. Si Cramer convainc sans peine Verne Shipman, riche et influent propriétaire, il s’attire l’inimitié du journaliste Tom McDaniel, responsable du quotidien local, dont il réussit, secrètement, à séduire la fille, Ella. Dix élèves noirs parviennent à faire leur rentrée en dépit de l’hostilité de manifestants qui tentent de les intimider. Le soir venu, devant le palais de justice, Cramer enflamme la population blanche avec un discours nationaliste et raciste, au point qu’une famille noire est près de se faire lyncher par la foule avant d’être sauvée par l’intervention de McDaniel. Le lendemain soir est tragique : après un défilé du Ku Klux Klan mené par Cramer, ce dernier enflamme une croix devant l’église du quartier noir de la ville. Un attentat s’y produit quelques heures plus tard, causant la mort du prêtre de la paroisse. Brièvement emprisonné, Cramer est libéré sous caution et continue à entretenir la colère de ses partisans. Le lendemain matin, McDaniel, qui vient de soutenir la communauté noire en ouvrant la marche des lycéens, est passé à tabac par les ségrégationnistes qui le blessent grièvement. Manipulée par Cramer, Ella accuse l’un des lycéens noirs, Joey Greene, de tentative de viol. Le jeune homme, bien que protégé par le proviseur, est sur le point d’être lynché par la populace lorsque surgit Sam Griffin. Personnellement victime de Cramer qui a séduit sa femme, il convainc Ella de dire la vérité, révélant ainsi en public la duplicité du manipulateur qui, abandonné de tous, n’a plus qu’à quitter la ville.