Au moment où s’ouvre le 36ème festival international du film court de Clermont-Ferrand, le CNC, qui soutient le secteur du court métrage en contribuant directement ou indirectement à son financement et à tous les stades (écriture, production, promotion, diffusion), vient d’établir le bilan de ses interventions pour l’année 2013.
De la fiction à l’animation, en passant par le documentaire, l’essai ou le film expérimental, le film court englobe une grande diversité de genres, de modes d’expression et d’expérimentation. Sa vigueur constitue un gage d’avenir pour le secteur du cinéma et de l’audiovisuel.
Le bilan 2013 permet de mesurer à nouveau cette vitalité avec 500 films français qui ont obtenu un visa d’exploitation du CNC.
Le CNC a maintenu à un niveau élevé le niveau de ses aides à la production de films courts. En 2013, le soutien du CNC a augmenté de 6,3 % pour atteindre 12 585 805 M€ (de 6,24 M€ en 2005 à 11,835 M€ en 2012).Il représente 54,5 % des aides à la production du secteur.
L’ensemble des financements consacrés par les autres partenaires (collectivités territoriales, chaînes de télévision,…) à la production des courts métrages progresse également et s’élèvent à 10,504 M€ (de 7,76 M€ en 2005 à 10,298 M€ en 2012).
Au total, c’est donc 23,089 M€ qui ont été mobilisés par l’ensemble des partenaires sur le secteur en 2013 (de 14 M€ en 2005 à 22,133 M€ en 2012).
A côté de ces ressources en numéraire, les industries techniques sont depuis toujours des partenaires importants et indispensables de la production de films de court métrage sans lesquelles nombreux films n’auraient pas pu voir le jour.
La troisième édition de la fête du court métrage, Le jour le plus Court, a rencontré un vif succès avec cette année, plus de 2,7 millions de spectateurs, 14 000 projections proposées par près de 3 000 organisateurs à travers tout le pays. L'Institut français a mobilisé son réseau dans le monde et des projections ont été organisées dans plus de 50 pays. Parallèlement, après l'Allemagne en 2012, douze nouveaux pays ont adapté le concept pour créer leur propre fête du court métrage : Canada, Croatie, Danemark, Espagne, Finlande, Italie, Portugal, Pays-Bas, Pologne, République Tchèque, Serbie et Suisse.
Lors du festival, le CNC présentera la 4ème édition d’une étude approfondie sur le court métrage en France. Elle présente une analyse de la production des œuvres de court métrage réalisée à partir des informations transmises par les producteurs dans le cadre de la candidature au prix de qualité et des aides sélectives à la production de courts métrages du CNC (363 films ayant obtenu un visa d’exploitation en 2009, 469 films l’ayant obtenu en 2010, 397 l’ayant obtenu en 2011 et 401 l’ayant obtenu en 2012). Une deuxième partie sur les films aidés en production par le CNC complète cette étude. Il porte sur 476 films terminés à la date du 8 novembre soutenus dans le cadre de la contribution financière ou de l’aide au programme d’entreprise entre 2006 et 2012 et dont la production est achevée.
Elle met également en lumière les caractéristiques spécifiques de la diffusion de ces œuvres dans les salles de cinéma, à la télévision, dans les festivals, en vidéo à la demande et à l’exportation.
Enfin une troisième partie présente tous les dispositifs de soutien mis en œuvre par le CNC pour les œuvres de court métrage.
Cette étude ne vise pas l’exhaustivité. Elle a néanmoins vocation, comme c’est le cas dans cette deuxième édition, à s’enrichir au fil des années pour apporter une visibilité plus complète des actions de tous ceux qui contribuent à créer, soutenir et promouvoir le court métrage.
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