Le marché du court métrage en 2021

Pour la treizième année consécutive, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) réalise une étude sur le court métrage en France. Cette étude analyse seulement la production des courts métrages (oeuvre unitaire dont la durée est inférieure à 60 minutes) aidés par le département court métrage du CNC ainsi que la diffusion des courts métrages.

A retenir

15,1 M€ d’aides CNC en 2021 dont près de 10 M€ d’aides spécifiques au court métrage

• Un niveau d’aides en hausse par rapport aux années précédentes
• 9,4 M€ d’aides spécifiques hors bourse des festivals pour 345 courts métrages aidés
• 27 % des coûts couverts par le CNC avec ces aides spécifiques

Un secteur plus paritaire que le long métrage

• 44 % de réalisatrices soutenues au titre des aides spécifiques au CNC
   
• Des coûts moyens supérieurs pour les courts métrages de réalisatrices (qui sont plus actives sur l’animation, genre plus coûteux)

Un meilleur maintien du court métrage en salles face à la crise

• Tant en termes d’offre de courts métrages (?3 % par rapport à 2017?2019) qu’en termes de séances (?19 %), malgré une fermeture des salles pendant 138 jours en 2021
• Une meilleure résistance de la fréquentation avec une baisse moins marquée des entrées au global par rapport à l’avant?crise

Un genre présent sur tous les circuits et à l’international

• De nombreux festivals proposant des courts métrages avec pour plus de 70 % d’entre eux, une compétition de courts métrages
• Des chaînes nationales et régionales qui proposent des cases dédiées
• Une offre en VàDA qui se développe notamment grâce aux plateformes françaises spécialisées (Benshi, Shadowz)
• Un niveau de ventes à l’international à son plus haut niveau en 2021