Ils ont entre 8 et 17 ans et ont un quotidien bien différent de celui des jeunes de leur âge. « Ils », ce sont Thomas, Clément, Roxane ou encore Mehdi, des adolescents gravement malades qui sont hospitalisés dans le même établissement. Ils forment la bande des « Bracelets rouges » et tentent tant bien que mal de vivre leur vie d’adolescent au sein de l’hôpital. Cette histoire est celle de la série Les Bracelets rouges dont la saison 2 - marquée par l’arrivée d’une nouvelle malade et le deuil des jeunes après le décès de Sarah - arrive ce lundi soir sur TF1. Réalisée par Nicolas Cuche, cette fiction sur le quotidien de jeunes malades est la version française de la série catalane Polseres vermelles (diffusée entre 2011 et 2013 sur TV3) créée par Albert Espinosa. Ce dernier, également auteur, a adapté à l’écran son livre autobiographique El Mundo amarillo (Le Monde soleil - 2008) dans lequel il revient sur son combat entre 13 et 18 ans contre la maladie.
Atteint de plusieurs cancers, il a notamment perdu un poumon, une jambe ainsi qu’une partie de son foie. Hospitalisé plusieurs années, il s’est lié d’amitié avec plusieurs autres patients avec qui il a formé un vrai groupe « Bracelets rouges ». « Une partie du pacte était de vivre les rêves, les désirs et les aspirations. Nous savions que nos chances de vivre étaient faibles, donc on faisait une liste de choses que l’on aurait aimé que quelqu’un fasse à notre place. Dans le livre El Mundo amarillo, j’ai mis le mot « pamplemousse » car l’un des enfants disait souvent que si l’un d’entre nous devait écrire un livre, il devait mettre ce mot parce qu’il adorait ce fruit. C’est une fierté et une responsabilité. Il est important de ne jamais les oublier », a confié Albert Espinosa à El Ibérico.
Cette saison 2 des Bracelets rouges a été tournée à l’été 2018 dans quatre endroits différents, notamment à l’hôpital Simone Veil de Montmorency, un EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). « Les chambres sont plus grandes et les couloirs plus larges, avantages importants pour les caméras. (…) Pour cette deuxième saison, 3 mois de travaux ont été nécessaires, car nous avons créé une aile des anorexiques sur tout un niveau. D’un point de vue général, il a fallu veiller à préserver une certaine homogénéité, notamment par l’artifice d’un code couleur, le bleu, reproduit dans les quatre lieux. Par ailleurs, l’hôpital étant censé se situer à Arcachon, nous avons également dû trouver des astuces pour gommer certaines disparités contextuelles. Nous avons, par exemple, placé une grue avec un spot extrêmement puissant à l’extérieur, pointant sur les chambres, pour reproduire la lumière du sud-ouest », a expliqué Claude Azoulay, le directeur de production, à TF1.
La saison 2 des Bracelets rouges est à suivre ce lundi soir à partir de 21h sur TF1.