L’image de la semaine : « Plus belle la vie » fête ses 15 ans

L’image de la semaine : « Plus belle la vie » fête ses 15 ans

30 août 2019
Séries et TV
Plus belle la vie @Francois Lefebvre
Plus belle la vie @Francois Lefebvre @Francois Lefebvre
Programmée chaque jour de la semaine sur France 3, la série a été diffusée pour la première fois sur la chaîne le 30 août 2004.

Depuis 15 ans, les spectateurs  de Plus Belle la vie suivent avec engouement le quotidien des habitants du Mistral, quartier – fictif – de Marseille. Mariages, meurtres, disparitions, naissances, coups de foudre et rebondissements divers rythment les épisodes de la série, diffusée du lundi au vendredi à 20h20 sur France 3.
Créé et produit par Hubert Besson, le feuilleton rassemble aujourd’hui 3,4 millions d’aficionados en moyenne chaque soir ainsi que 450 000 téléspectateurs par épisode en replay (soit 10% de l’audience selon France 3). Si les audiences actuelles n’égalent pas les records réalisés par la série à ses débuts - elle était suivie en moyenne par 5 millions de personnes entre 2006 et 2014 -, Plus belle la vie reste un rendez-vous incontournable du petit écran.

Les raisons d’un tel succès ? Le réalisme de la série, les sujets de société abordés sans tabou, et la capacité des scénaristes de coller au plus près de l’actualité. « On écrit la séquence dès que l'événement se passe, en une heure. C'est tourné dans l'après-midi. Le temps de la mettre dans le PAD (prêt à diffuser -NDLR), c'est à l'antenne deux jours plus tard. Ce sont des séquences rajoutées, souvent mises au début de l'épisode lorsqu'il s'agit d'événements tels que des attentats », expliquait ainsi Olivier Szulzynger, ancien auteur et directeur de collection de PBLV, au CNC.

Touchant un large public – la série réalise 18% de part d’audience sur les 60 ans et plus, 14% sur les 35/59 ans et 14% sur les moins de 35 ans selon des chiffres de France 3 –, Plus belle la vie fait partie du quotidien des téléspectateurs. « Son succès vient de la régularité, du plaisir de se replonger dans le même univers. C’est un accompagnement de votre propre détente selon un univers bien cadré, bien connecté,que vous connaissez parfaitement et dans lequel vous êtes impliqués imaginairement », concluait le sociologue Jean-Pierre Ezquenazi dans un entretien accordé en 2018 au CNC.