L’intégralité de la programmation sera présentée dans cinq cinémas de Nantes (Katorza, Cinématographe, Concorde, Bonne Garde et Gaumont) et cinq salles partenaires du département de Loire-Atlantique à Saint-Herblain (Le Lutétia), Saint-Nazaire (Jacques Tati), Héric (Gén’éric), Ancenis (Eden3) et Clisson (Le Connétable). En complément, un film différent, issu du programme 20 ans de produire au Sudsera proposé chaque soir du 22 au 26 novembre sur le site de la manifestation.
La compétition officielle, composée d’une sélection de huit films, sera l’occasion de découvrir le nouveau long métrage du japonais Ryusuke Hamaguchi (réalisateur de Drive my car) : Contes du hasard et autres fantaisies, Le Grand Mouvement du bolivien Kiro Russo ou encore des premiers longs métrages en provenance du Liban et d’Inde.
Un hommage au grand studio japonais Shochiku sera également rendu à l'occasion de son centenaire, sous la forme d’une rétrospective traversant six décennies de son histoire en 27 films, à la découverte de titres rares de grands noms comme Yasujiro Ozu, Kenji Mizoguchi ou Hiroshi Shimizu, entre autres.
Cette édition sera aussi marquée par des anniversaires. Tout d’abord, celui des 20 ans de Produire au Sud, atelier du festival dédié à la production des trois continents qui l’occupent. Une célébration qui permettra de mettre à l’honneur des films d’auteurs emblématiques ayant bénéficié de ce dispositif : du thaïlandais Apichatpong Weerasethakul à la nigérienne Aïcha Macky, en passant par l’argentin Martín Rejtman. Les Cahiers du cinéma y fêteront également leurs 70 ans en revenant sur cinq longs métrages asiatiques découverts au festival, cela en présence de rédacteurs de différentes périodes de la revue.
Les sélections une Place sur Terre et Premiers Pas vers les Trois Continents auront, elles, comme vocation d’ouvrir grand les portes du festival aux nouvelles générations avec des ensembles de films tout public, parmi lesquels des classiques tels La Vie continue d’Abbas Kiarostami ou La complainte du sentier de Satyajit Ray.
Cela sans oublier de nombreuses séances spéciales (dont la première française de Days, nouveau long métrage du cinéaste taïwanais Tsai Ming-Liang) et rencontres. La principale prenant la forme d’une conversation avec Avi Mograbi, prolifique réalisateur de documentaires israéliens.