8 documentaires pour prendre le large

8 documentaires pour prendre le large

19 novembre 2020
Cinéma
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La cordillère des songes de Patricio Guzmán
"La cordillère des songes" de Patricio Guzmán Atacama Productions - Arte - Arte France Cinéma - Sampek Productions - Market Chile - Pyramide Distribution

Ces documentaires, inspirés et inspirants, nous emmènent dans des voyages aux quatre coins du monde.


Journal de France (Raymond Depardon et Claudine Nougaret, 2012)

Pendant six ans, de 2004 à 2010, Raymond Depardon a parcouru la France en camping-car équipé de chambres photographiques. Au montage, l’odyssée du photographe est complétée d’extraits inédits de son œuvre par sa compagne et ingénieure du son Claudine Nougaret ; le voyage physique à travers la France se transforme en épopée mémorielle de l’artiste.

 

Planète Océan (Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot, 2012)

Visible gratuitement sur YouTube, ce documentaire nous entraîne entre mer et ciel  : on plonge notre regard à la verticale, pour contempler l’immensité fragile de la planète bleue, sans oublier de mettre en perspective l’impact de l’homme sur la mer.

Sur le chemin de l’école (Pascal Plisson, 2013)

Kenya, Maroc, Inde et Argentine  : le parcours périlleux de quatre enfants qui doivent chaque jour braver les éléments et les conventions (voire leur propre handicap physique) pour pouvoir aller à l’école. Un chemin vers la connaissance semé d’embûches au cœur de paysages sauvages et majestueux.

 

Les Saisons (Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, 2016)

L’histoire de la forêt primaire, de la préhistoire à nos jours  : à travers ce documentaire d’une grande beauté visuelle, on raconte surtout l’histoire de l’homme et la manière dont il a fini par dominer son environnement, pour le meilleur comme pour le pire.

 

Visages, villages (Agnès Varda et JR, 2017)

Avant-dernier film de la cinéaste, disparue en 2019, Visages, villages raconte l’émouvant tour de France d’Agnès Varda et de JR qui traversent le pays pour photographier ses habitants et imprimer leurs visages en très grand format. Pour remettre l’humain au cœur du pays, pour le transformer –  à la suite de Raymond Depardon  – en œuvre d’art géante.

 

Nothingwood (Sonia Kronlund, 2017)

Un film sur le producteur, réalisateur, acteur et scénariste Salim Shaheen, qui enchaîne les films d’action bricolés (111 en trente ans  !) au milieu de l’Afghanistan chaotique. Le portrait d’un cinéphile boulimique, charismatique et débrouillard, qui fait tout pour entraîner les autres dans sa passion, au sein des paysages grandioses d’un pays en guerre.

 

 

 

Marche avec les loups (Jean-Michel Bertrand, 2018)

Un documentariste plonge dans une vallée des Alpes pour réaliser son rêve  : rencontrer un loup. Une odyssée drôle et touchante qui se transforme en véritable plaidoyer écolo pour la sauvegarde du loup et l’entente entre les espèces, ainsi que le portrait d’un homme qui se retrouve lui-même dans une vallée perdue, vierge de l’empreinte des hommes.

 

 

La Cordillère des songes (Patricio Guzmán, 2019)

Ultime volet de la trilogie de Patricio Guzmán qui interroge l’histoire de son pays à travers sa géographie (Le Bouton de nacre, Nostalgie de la lumière), ce documentaire visionnaire se confronte au sommet, à l’Olympe  : les colossales montagnes des Andes, et ce qu’elles racontent du passé violent du Chili.