« En 4 films de court métrage et 4 de long métrage, Ciro Guerra nourrit une œuvre très personnelle, une nouvelle vision de la Colombie, témoin d’une génération dont la volonté affirmée est de se réapproprier ses espaces », souligne la Semaine de la Critique.
Ce rôle marquera le retour à Cannes du cinéaste qui a présenté en 2009 son deuxième film, Los Viajes del viento (Les Voyages du vent), dans la section Un Certain Regard. Avec sa troisième réalisation El Abrazo de la serpiente (L’Etreinte du serpent), une « expérience sensorielle où il tisse un dialogue entre différentes cultures », Ciro Guerra a remporté le Art Cinema Award à la Quinzaine des Réalisateurs 2015. Ce long métrage lui a également permis d’être nommé en 2016 pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, une première pour un réalisateur colombien. En 2018, il est revenu sur la Croisette avec Pajaros de verano (Les Oiseaux de passage), film d’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs. Coréalisé avec Cristina Gallego, ce long métrage sur une famille d’indigènes Wayuu, vendant de la marijuana à la jeunesse américaine dans les années 1970, sort ce mercredi 10 avril.
Actuellement en post-production de Waiting for the Barbarians, son adaptation cinématographique du roman de J. M. Coetzee, Ciro Guerra sera entouré, au sein du jury de la Semaine de la Critique, de la comédienne franco-britannique Amira Casar, de la productrice française d’origine danoise Marianne Slot, de la journaliste et critique belgo-congolaise Djia Mambu ainsi que du scénariste et réalisateur italien Jonas Carpignano.
La Semaine de la Critique, qui dévoilera sa sélection le 22 avril, se déroulera du 15 au 23 mai prochain. Née en 1962, cette section met à l’honneur des premiers ou deuxièmes films.