Cinessance est né du constat de Clément Monnet, fondateur et lui-même expatrié français, qu’il lui était particulièrement difficile d’accéder à une offre de films francophones tout en vivant sur le sol américain.
Pour le moment uniquement disponible aux États-Unis et au Canada, la plateforme a pour vocation, si son succès se confirme, de s’étendre au monde entier. Elle cible tout d'abord les 14 millions de francophones habitant l’Amérique du Nord, avant de s’étendre aux 300 millions de locuteurs du français répartis à travers le monde. Cela sans compter les millions de francophiles en quête d’apprentissage de la langue ou amateurs de la culture hexagonale.
Cinessance propose un tarif unique à 6,99€ par mois et est disponible sous la forme d’une application web, iOS et Android, que l’on peut diffuser sur sa télévision. Dans le secteur de plus en plus concurrentiel des services de SVàD, elle se présente comme une offre de complément. En effet, le marché visé par la plateforme est ce public, de plus en plus nombreux, qui s’abonne à une plateforme principale, généraliste et à une secondaire, spécialisée dans un genre ou une nationalité.
À l’heure actuelle, la plateforme est déjà partenaire de plusieurs studios français, dont TF1, Canal, Orange ou EuropaCorp et en discussion avec Pathé, Gaumont et SND. Elle débute avec un catalogue de 100 films, parmi lesquels, francophiles et francophones pourront retrouver des longs métrages de Claude Sautet, Deux moi (2019) de Cédric Klapisch ou bien, pour les petits comme les grands, Kirikou et la sorcière (1998) de Michel Ocelot. Si son pari est réussi et les abonnés au rendez-vous, Clément Monnet prévoit d’ajouter de nouveaux films tous les mois.