Révélée dans Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau aux côtés d'Yves Montand et de Simone Signoret, elle interpréta la lumineuse Elsa de Bonjour tristesse d’Otto Preminger face à Jean Seberg et David Niven, prit les traits de la machiavélique Eve dans Une manche et la belle d’Henri Verneuil ou ceux de la terrible Milady de Winter des deux volets des Trois mousquetaires réalisés par Bernard Borderie. Elle incarna surtout Hélène, l’intrépide photographe qui faisait tourner la tête de Jean Marais dans la trilogie des Fantomas d’André Hunebelle.
Des comédies populaires (Camping de Fabien Ontoniente) aux comédies dramatiques (Sage Femme de Martin Provost) en passant par le polar (36 quai des orfèvres d’Olivier Marchal) ou le drame (La Californie de Jacques Fieschi), l’actrice solaire et insaisissable évoluait d’un genre à l’autre avec une aisance formidable.
Mystérieuse ou fantasque, tendre ou impétueuse, mais résolument libre et déterminée, Mylène Demongeot restera dans l’esprit du public l’éternelle fiancée du cinéma français.
Hommage à Mylène Demongeot
01 décembre 2022
Cinéma
Mylène Demongeot
Une beauté incendiaire doublée d’une sémillante impertinence… Figure emblématique du cinéma français, Mylène Demongeot s’est éteinte à l’âge de 87 ans. L’actrice n’a eu de cesse de mettre son talent au service des plus grands réalisateurs pendant plus de soixante ans.