Organisé du 29 janvier au 6 février, le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand devait se dérouler selon un double dispositif, avec des événements en ligne et d’autres en présentiel. Mais l’incertitude entourant la date de réouverture des salles de cinéma a poussé les organisateurs à basculer sur une version 100% en ligne. « Nous avions anticipé de longue date et préparé un festival numérique, nous avons jusqu'au bout espéré qu'il serait l'extension nationale d'une édition clermontoise, certes épurée, mais bien physique. Les annonces gouvernementales du 7 janvier ont sonné la fin de cet espoir hybride : Clermont 2021 — festival comme marché — sera tout en ligne », affirme ainsi le communiqué de presse.
« Par la force des choses, le festival se réinvente. Grâce à une offre en ligne, les spectateurs pourront continuer de découvrir des films et nourrir leurs imaginaires. (…) Ces tentatives, ces expériences, ces solutions, si elles sont une richesse, ne remplaceront jamais le plaisir d’être ensemble pendant une semaine et de profiter de programme en programme de l’énergie bien réelle du festival. De même, nos équipes de bénévoles, qui incarnent l’âme de notre événement, vont cruellement nous manquer », a ajouté Eric Roux, le directeur de l’événement, dans un édito publié sur le site internet du festival.
Un texte dans lequel il souligne par ailleurs que si l’équipe du festival est déçue de ne pas voir les courts métrages sur un grand écran, elle est heureuse « qu’un nouveau public, qui d’habitude ne peut profiter du festival en salle, puisse désormais accéder à la richesse et la diversité du cinéma au format court ».