Le meilleur des restaurations 2024 à la Cinémathèque française

Le meilleur des restaurations 2024 à la Cinémathèque française

26 novembre 2024
Cinéma
« Gilda » de Charles Vidor
« Gilda » de Charles Vidor en ouverture de la rétrospective Columbia Pictures

Du 27 novembre au 1er décembre, la Cinémathèque propose au public de revoir sur grand écran des grands classiques du cinéma en inaugurant le nouveau rendez-vous « Restaurations et raretés, best of 2024 ».


Pour célébrer la fin d’année, la Cinémathèque française rassemble au sein de la rétrospective « Restaurations et raretés, best of 2024 » un florilège de 32 chefs-d'œuvre présentés dans leurs toutes dernières versions restaurées. Le coup d’envoi de la programmation est donné le 27 novembre avec Gilda de Charles Vidor (1946) lors d’une séance présentée par Frédéric Bonnaud, directeur de la Cinémathèque française.

Parmi les temps forts de la rétrospective, le public pourra découvrir le double programme composé de la restauration 4K de Conte cruel par Gaston Modot (1930) conduite par la Cinémathèque française à partir du négatif original de ses collections, et Surcouf de Luitz-Morat (1925) restauré en 4K par la Cinémathèque française à partir d'une copie de travail 35 mm de la version courte Pathé-Baby conservée dans ses collections, seul élément existant du film. Trois restaurations soutenues par le CNC seront également présentées : celle de Pépé le Moko de Julien Duvivier (1937) par Studiocanal à partir du négatif 35 mm, celle de Quatre nuits d’un rêveur de Robert Bresson (1971) par MK2 Films sous la supervision de Mylène Bresson, et celle de Napoléon vu par Abel Gance (1927) par la Cinémathèque sous la direction de Georges Mourier. Pendant l'entracte de cette dernière, Élodie Tamayo, Georges Mourier et Simon Cloquet-Lafollye signeront l'ouvrage collectif Napoléon vu par Abel Gance, publié aux Éditions de La Table Ronde.

 

L’évènement sera l’occasion de (re)découvrir des films du monde entier, de tous genres et de toutes époques confondus. Citons par exemple Freaks de Tod Browning (1932), Le Vagabond de Tokyo de Seijun Suzuki (1966), Body double de Brian de Palma (1984), 2046 de Wong Kar-wai (2003), The Ecce Bombo de Nanni Moretti (1978) qui a remporté le trophée de la meilleure restauration à la Mostra de Venise 2024, La Justice des hommes de George Stevens (1942) en version intégrale avec des scènes inédites, Sa vie de Frank Borzage (1925) avec un accompagnement musical par Vincent Lê Quang et Paul Lay, Chantage d’Alfred Hitchcock (1929), Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1964), La Maison et le monde de Satyajit Ray, et bien plus encore…

En complément, la Cinémathèque a décidé d’exhumer 5 copies rares en Technicolor original de ses collections, dont le premier film en couleur de John Ford Sur la piste des Mohawks (1939), mais aussi Le Chant du Missouri de Vincente Minnelli (1944), Le Portrait de Dorian Gray de Albert Lewin (1945), Péché mortel de John M. Stahl (1945), et Qui donc a vu ma belle ? de Douglas Sirk (1952).