Historienne, journaliste, productrice à France Culture et écrivaine, Laure Adler est l’invitée du 2e week-end de réflexion de Prison Miroir, un rendez-vous qui fait écho à son projet mené en 2018 avec l’actrice Sara Louis au cœur de la Maison centrale d’Arles. Les deux femmes y ont en effet animé un atelier de création radiophonique autour de Bérénice, la pièce de Racine.
Plusieurs tables rondes rythmeront ce week-end qui s’ouvrira le 7 février à 18h30 avec une rencontre sur la thématique « L’Art de coopérer ». « Depuis la prison, quelle place l'artiste peut-il occuper ? » est l’une des questions qui sera abordée lors de cette table ronde rassemblant Laure Adler, le musicien Nicolas Frize, Pascale Cassagnau (critique d'art et inspectrice générale de la création, Centre national des arts plastiques) ou encore Fabienne Gontiers, la Directrice adjointe de la maison d'arrêt d'Aix-en-Provence. Cette rencontre sera suivie à 20h par une conférence de Laure Adler au cours de sera abordée la « manière de repenser autrement nos rapports à l’imaginaire de la prison ».
Une autre rencontre animée par Laure Adler, en présence des auteurs René Frégni et Denis Lachaud, ouvrira à 11h la journée du 8 février et sera suivie de lectures de textes par des élèves de l'ERACM (Ecole Régionale d'Acteurs de Cannes & Marseille). Un « concours à la prise de parole » autour de la question « Que serait le monde sans prison ? » sera organisé à partir de 17 heures par les élèves de la classe terminale « Maintenance nautique » du Lycée Professionnel Poinso-Chapuis.
Ce week-end se terminera par la projection, à 20h, de 9m² pour Deux de Joseph Césarini et Jimmy Glasberg au Cinéma Le Gyptis. Cette séance est payante (5 à 6 euros), contrairement au reste des animations de ce week-end de réflexion qui est l’un des temps forts de Prison Miroir. Lancé en octobre 2019 par la Friche la Belle de Mai et Lieux Fictifs, ce projet multidisciplinaire explore jusqu’au 23 février prochain les liens entre art, prison et société à travers plusieurs événements.