« Réparer les vivants », récit d’une transplantation cardiaque

« Réparer les vivants », récit d’une transplantation cardiaque

14 février 2019
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Réparer les vivants
Réparer les vivants Les Films Pelléas - Les Films Du Bélier

Ce soir à la TV - Adapté d’un roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants est diffusé  ce jeudi soir à 20h50 sur Ciné + Club.


Surfeurs, Simon et deux de ses amis profitent d’une session de glisse matinale sur une mer déchaînée. Mais sur le chemin du retour, ils sont victimes d’un violent accident. Gravement blessé, Simon est hospitalisé à l’hôpital du Havre, maintenu en vie uniquement grâce aux machines auxquelles il est branché. A des centaines de kilomètres de là, à Paris, une femme attend de son côté la greffe qui pourra changer sa vie.

Cette histoire est celle de Réparer les vivants. Dans ce film sorti en novembre 2016, Katell Quillévéré adapte à l’écran le roman du même nom de Maylis de Kerangal publié deux ans plus tôt. Déjà auteure en 2007 de Cœur de nageur pour corps de femme compatible, une nouvelle sur la transplantation cardiaque, Maylis de Kerangal a souhaité remettre en lumière ce sujet après une série de deuils personnels. Plus d’un an de travail et de documentation a été nécessaire pour construire ce récit qui fait écho au métier du frère de l’écrivaine, officiant comme chirurgien cardiothoracique.

Katell Quillévéré, qui avait déjà lu les deux précédents ouvrages de Maylis de Kerangal, a découvert Réparer les vivants grâce à David Thion (Les Films Pélleas), le coproducteur du film. « Il avait adoré ce livre et pensait qu’il pourrait me plaire. (…) Je l’ai dévoré en cinq heures, avec une évidence très forte : je devais essayer d’en faire un film. J’ai fait confiance à la puissance de mon désir, qui était au départ très instinctif, mais dont j’ai mieux compris les raisons profondes pendant l’écriture du scénario. Il entrait une part de catharsis dans ce projet, l’envie de transformer mon propre vécu de l’hôpital », expliquait la réalisatrice à l’époque.

« Cette aventure cinématographique très forte », comme Katell Quillévéré la définit, est diffusée ce jeudi 14 février à 20h50 sur Ciné+ Club.

Réparer les vivants a reçu l’aide au développement du CNC.