Rétrospective : Abel Gance à la Cinémathèque française

Rétrospective : Abel Gance à la Cinémathèque française

Rétrospective Abel Gance
« Napoléon vu par Abel Gance » Cinémathèque française

Du 29 août au 25 septembre, cette rétrospective conçue et réalisée par la Cinémathèque française en collaboration avec le CNC, propose de (re)découvrir la filmographie d’Abel Gance. Parmi les 27 films programmés, le Napoléon du cinéaste, reconstruit et restauré dans sa version inédite de 7 heures, en deux parties, sera projeté en salle Henri Langlois.


Mis en œuvre par la Cinémathèque française et le Centre National du Cinéma et de l'Image animée, cet hommage à Abel Gance met en lumière 27 films du cinéaste dont La Roue (1923), Lucrèce Borgia (1935), J’accuse (1918 et 1938), Austerlitz (1960), Mater dolorosa (1917 et 1932), La Dixième Symphonie (1918), Barberousse (1917), ou encore Paradis perdu (1940), le film d’ouverture de cette rétrospective.

Temps fort majeur de cet hommage, Napoléon vu par Abel Gance, la grande épopée napoléonienne du cinéaste reconstruite par la Cinémathèque française, le réalisateur et chercheur Georges Mourier et ses équipes, avec le soutien du CNC et de Radio France, sera diffusée, dans sa version originale de 7 heures, le 21 septembre en salle Henri Langlois. Le 12 septembre, Georges Mourier reviendra par ailleurs sur le chantier titanesque de cette reconstruction – qui a duré seize années – dans une conférence intitulée « Le Napoléon d'Abel Gance après la restauration : nouveaux regards ».

Parmi les nombreuses œuvres qui composent cette rétrospective, notons aussi le documentaire de Georges Mourier À l'ombre des grands chênes (Abel Gance), deux programmes de courts métrages [le premier avec La Folie du docteur Tube (1915) et Au secours ! (1924) ; le deuxième avec Napoléon : danses, galops (1927) suivi des documentaires Autour de La Roue de Blaise Cendrars (1923), Autour de Napoléon de Jean Arroy (1926), et Autour de La Fin du monde d’Eugène Deslaw (1931)] ou encore l’œuvre télévisuelle Marie Tudor en deux parties (Henri VIII et La Vengeance de Marie Tudor).

Au menu également, la séance Magirama conçue en 1956 par Abel Gance et Nelly Kaplan suivie de la diffusion de 14 juillet 1953, film d'essai en couleurs du procédé Proterama créé par Gance. Enfin, la ciné-conférence « Ecce homo d'Abel Gance » d'Élodie Tamayo, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l'ENS Lyon et rédactrice pour Les Cahiers du cinéma, reviendra sur l’abandon du projet Ecce homo du cinéaste en présentant des rushes inédits du film et des images créées par Érik Bullot, David Legrand et Jean-Marc Musial, avec des lectures de Virginie di Ricci et l'accompagnement musical d'Othman Louati.