Inaugurée le 12 octobre dernier, l’exposition « Jusqu’ici tout va bien ? », organisée dans le cadre de la Biennale des arts numériques Némo, accueille cette semaine huit nouvelles œuvres qui prendront place dans un espace spécial VR et vidéo. Le public pourra les découvrir à partir du samedi 14 décembre et jusqu’au 26 janvier 2020.
Parmi les nouveautés figurent l’installation vidéo Ghost City d’Hugo Arcier, qui plonge dans un univers où l’homme a disparu et où seuls restent des fantômes numériques, vestiges des données laissées par les humains. On pourra également découvrir The Trial of Superdebthunterbot d’Helen Knowles qui « explore les questions d'éthiques et de responsabilités liées à l'automatisation croissante et souvent invisible de nos vies » en imaginant par exemple le procès d’un algorithme qui a engendré une catastrophe.
Dans l’animation 3D Parasitic endeavours, Simon Christoph Krenn s’intéresse à l’évolution humaine tandis qu’Alain Josseau s’interroge dans Automatique War « sur la robotisation généralisée et la mise en images de nos guerres contemporaines ».
Addie Wagenknecht présente de son côté Optimization of Parenthood, un robot baby-sitter permettant aux parents de gagner du temps et d’économiser de l’argent. Il est également question de robot dans The Punishment, une installation de Filipe Vilas-Boas qui montre un robot « exécutant une punition préventive au titre de son éventuelle désobéissance future ».
Au programme également, The 3D Additivist Manifesto de Morehshin Allahyari et Daniel Rourke est « un manifeste anarchiste qui considère les technologies d’impression 3D comme les remèdes à tous les problèmes de cette planète ».
Enfin, Magali Daniaux et Cédric Pigot invitent, dans Global Seed Vault, à visiter en VR un bunker résistant aux attaques nucléaires situé en Antarctique, dans lequel sont conservées toutes les graines nécessaires à l’alimentation humaine.
Jusqu’ici tout va bien ?, à découvrir au Centquatre à Paris, plonge les visiteurs dans un monde futuriste, où le genre humain a disparu, et dans lequel le musée est à l’abandon depuis l’an 2019. « Salle après salle, ils découvrent une exposition d'art contemporain numérique et de robotique dans laquelle les œuvres ont continué de fonctionner en totale autonomie, sans leurs créateurs ni leur public initial », précise le site de l’exposition.