The Last of Us (2013)
À l’image de sa scène d’introduction dantesque, The Last of Us reste l’un des jeux les plus ambitieux de ces dernières années. Sorti dans une époque saturée par les films et séries de zombies, entre The Walking Dead et World War Z, le titre de Naughty Dog s’est démarqué par son gameplay exigeant autant que par ses subtilités narratives. Dans une Amérique ravagée par une pandémie mutagène, le joueur incarne Joel, un quinquagénaire bourru et trafiquant d’armes à ses heures perdues. Après avoir rencontré Ellie, une jeune fille de 14 ans qui pourrait être la seule personne immunisée contre ce virus dévastateur, ce père de substitution fait tout ce qui est en son pouvoir pour défendre sa nouvelle protégée. L’expérience de The Last of Us se veut réaliste en limitant les ressources allouées au joueur, favorisant ainsi l’exploration à la recherche de nourriture ou d’une rare boîte de munitions. Une ambiance étouffante qui fait aussi place à des moments d’émerveillement comme la scène où une girafe apparaît au beau milieu d’un Salt Lake City en ruines.
Fallout New Vegas (2010)
Quoi de plus plaisant que de passer son dimanche à combattre des scorpions mutants et autres goules décharnées. Développé par Obsidian (et non Bethesda comme Fallout 3), Fallout : New Vegas est un jeu de tir à la première personne qui propose de déambuler dans les étendues radioactives du Nevada suite à une catastrophe nucléaire. Entassés dans des abris antiatomiques au moment du désastre, les survivants errent au milieu de ce paysage dévasté et tentent, tant bien que mal, de reconstruire les bases d’une civilisation. Des capsules de Nuka-Cola en guise de monnaie d’échange aux pistolets laser, New Vegas propose une profusion de missions aux issues multiples. Une aubaine pour découvrir les derniers représentants de l’espèce humaine et les créatures mutantes qui les remplacent peu à peu.
The Walking Dead (2012)
Tiré de l’univers des comics de Robert Kirkman, The Walking Dead marque l’avènement du Studio Telltale (The Wolf Among Us, Tales from the Borderlands) dans la niche des jeux vidéo narratifs. Initialement vendue sous forme d’épisodes séparés, cette aventure en point’n’click (gameplay consistant à cliquer sur l’environnement pour débloquer des situations) suit un groupe de survivants dans leur course permanente contre des hordes de zombies à la lenteur terrifiante. Au fil des camps de fortune et des rues désertes, le joueur est confronté à des choix cornéliens qui affectent le déroulement des évènements futurs. Il suit principalement le personnage de Lee, un prisonnier sauvé par le concours des morts-vivants, et la petite Clémentine, séparée de ses parents. C’est le début d’une quête sans relâche pour leur survie, menacée aussi bien par les mangeurs de chair que par l’instinct primitif des autres survivants.
Borderlands (2009)
Sur la planète de Pandore, couverte de déserts arides et de décharges à ciel ouvert, chasseurs de primes et mercenaires en tout genre s’étripent pour leur part du butin. Mélangeant les codes du FPS (First Person Shooter) et du RPG (Role Playing Game ou jeu de rôle), le titre développé par Gearbox dépeint un univers où règnent la violence et le chaos, à l’instar de l’univers filmé par George Miller dans la saga Mad Max. Au son des guitares bluesy d’Ain’t No Rest For the Wicked, le héros (qui peut être une brute ou un assassin discret selon le choix du joueur) cherche à survivre aux bandits sanguinaires et à une faune plus terrifiante que celle du bush australien. Tout en essayant de mettre la main sur le trésor fantasmé de l’Arche.