« Je » et « Nous » : du singulier vers l’universel
Parfois le « je » est exactement ce qu’il annonce, la subjectivité assumée de la réalisatrice ou du réalisateur ; mais d’autres fois, il se dérobe, se déjoue, et la singularité de son adresse glisse, ou s’amplifie pour devenir un « nous ». Ce glissement s’opère dès que la spectatrice ou le spectateur commence à se reconnaître, malgré toutes les différences – générationnelles, culturelles, sociales ou d’identité. Dans notre culture occidentale qui prône l’individualisme, nos sociétés fragmentées et notre attention parcellisée, écrire et reconstruire le « nous » n’est-il pas devenu une des formes nécessaires de l’engagement ?
Programme
11h00 : Introduction par Ovidie
11h30 : Dialogue entre Mohamed El Khatib et Karim Miské
14h30 : Étude de cas avec Alice Diop pour son documentaire Nous
16h30 : Table ronde avec Nina Faure, Gilles Perret, Marie Mandy et Jean-Pierre Thorn
19h00 : Projection Silent House de Farnaz Jurabchian et Mohammadreza Jurabchian (Prix Mitrani , Fipadoc 2022)