Avec près de 3 500 emplois dans le secteur des effets visuels en 2018, c’est le deuxième plus haut niveau en dix ans. Sur cette période, ce sont 600 emplois qui ont été créés. Ces résultats confirment la maturité acquise par ce secteur encore jeune mais capable de générer des emplois plus stables et qualifiés, d’offrir une progression des niveaux de rémunération et des perspectives de carrière qui parviennent à s’inscrire dans la durée.
"La consolidation du secteur des effets visuels conforte le savoir-faire exceptionnel des talents présents dans les studios. Sa dynamique est une des clés du renforcement de l’attractivité de la filière audiovisuelle", constate Dominique Boutonnat, Président du CNC.
La masse salariale continue de croître pour atteindre près de 65 M€ soit + 43 % en dix ans.
La part des emplois permanents (25%), est au plus haut de la décennie et 30% de ces salariés ont une expérience de plus de dix ans dans le secteur, attestant de l’allongement des carrières.
Enfin, la féminisation du secteur continue de progresser avec une proportion de femmes dans les entreprises qui s’élève désormais à 29%, soit une augmentation de 43% du nombre de femmes employées en dix ans.
Les effets visuels sont désormais incontournables quel que soit le genre : 100% des 10 premiers films français au box-office en 2019 ont eu recours aux effets visuels avec des budgets dédiés conséquents notamment pour Le Chant du Loup d’Antonin Baudry, J’accuse de Roman Polanski. De nombreuses séries utilisent également les effets visuels : Le Bazar de la Charité de Catherine Ramberg et Karine Spreuzkouski, Les Sauvages de Sabri Louatah et Rebecca Zlotowski, Le Bureau des Légendes d’Eric Rochant…
Depuis le lancement du plan VFX en 2017, le CNC a investi plus de 20 M€ dans des œuvres ambitieuses ayant recours aux effets visuels numériques.