Aide sélective à la numérisation des œuvres cinématographiques du patrimoine
- Secteur : Patrimoine cinématographique
- Phase d'intervention : Numérisation
- Type de soutien :
- Type d'aide : Aide sélective
- Demandeur :
Le dispositif de soutien financier à la numérisation d'œuvres cinématographiques du patrimoine poursuit un triple objectif :
Ce dispositif d’aide concerne les œuvres du cinéma muet et du cinéma parlant, de court et de long métrage, quel qu’en soit le genre, sorties en salle avant le 1er janvier 2010 et ayant obtenu un visa d’exploitation ou représentées en salle si réalisées avant l’institution de ce visa.
Les aides sont accordées aux entreprises et organismes établis en France qui doivent justifier de droits d’exploitation des œuvres faisant l’objet de la demande.
Les travaux de restauration et de numérisation des œuvres cinématographiques pour lesquels les aides sont accordées donnent lieu à la création de fichiers numériques qui répondent à des spécifications techniques déterminées par le président du CNC. Ces spécifications sont fixées par la recommandation technique de la Commission supérieure technique de l’image et du son, référencée CST-RT-021-2011, disponible sur le site du CNC et de la CST.
Ces aides sélectives sont attribuées par le Président du Centre national du cinéma et de l'image animée après étude d'un dossier déposé par le demandeur et sur avis d’un groupe d’experts. Le dossier de demande d'aide est téléchargeable sur le site du Démarches simplifiées.
Les aides à la numérisation d’œuvres cinématographiques du patrimoine concernent les œuvres sorties en salle avant le 1er janvier 2010 et ayant obtenu un visa d'exploitation ou représentées en salle avant l’institution de ce visa (la notion de visa existe depuis 1919).
Les aides sont accordées uniquement pour des projets et non pour des travaux déjà engagés. Les demandes doivent être déposées au CNC avant la date de début d’exécution des prestations ou des travaux.
Il s’agit des œuvres du cinéma muet et du cinéma parlant, de court et de long métrage, quel qu’en soit le genre. Les œuvres parlantes doivent avoir été réalisées intégralement ou principalement, soit en version originale en langue française ou dans une langue régionale en usage en France, soit, dans le cadre d’une coproduction internationale, dans la langue du pays du coproducteur majoritaire.
Toutes ces œuvres doivent avoir été réalisées avec le concours de studios de prises de vues et de laboratoires établis en France ou dans un Etat membre de l’Union européenne, ou, lorsqu'elles ont été réalisées dans le cadre d'une coproduction internationale, avec le concours de studios de prises de vues et de laboratoires établis sur le territoire du ou des Etats des coproducteurs.
De la même manière, elles doivent avoir été produites par au moins une entreprise de production établie en France ou dans un Etat membre de l’Union européenne et dont le président, directeur ou gérant, ainsi que la majorité des administrateurs, ont, soit la nationalité française, soit la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne, d’un Etat partie à la convention européenne sur la coproduction cinématographique du Conseil de l’Europe ou d’un Etat tiers européen avec lequel l’Union européenne a conclu des accords ayant trait au secteur de l’audiovisuel, soit la nationalité ou la qualité de résident d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Les éléments matériels de ces œuvres cinématographiques doivent être identifiés, inventoriés et expertisés. Ces informations permettent d’apprécier l’ampleur du travail de restauration et de numérisation devant figurer dans le dossier de demande.
Les aides sont accordées aux entreprises et organismes établis en France. Leurs présidents, directeurs ou gérants, ainsi que la majorité de leurs administrateurs, doivent avoir, soit la nationalité française, soit la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne, d’un Etat partie à la convention européenne sur la coproduction cinématographique du Conseil de l’Europe ou d’un Etat tiers européen avec lequel l’Union européenne a conclu des accords ayant trait au secteur de l’audiovisuel, soit la nationalité ou la qualité de résident d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen.
Ces entreprises et organismes doivent justifier de droits d’exploitation des œuvres cinématographiques faisant l’objet de la demande et d’un droit d’accès à leurs éléments matériels, ou bien être propriétaires des éléments matériels d’origine et justifier d’un accord des ayants droit.
Ces droits doivent porter sur au moins deux des modes d’exploitation suivants sous forme numérique et pour une durée d’au moins dix ans :
Les travaux de restauration et de numérisation des œuvres cinématographiques pour lesquels les aides sont accordées donnent lieu à la création de fichiers numériques qui garantissent l’intégralité et l’intégrité des informations contenues dans les éléments matériels d’origine de ces œuvres. Ces fichiers sont accompagnés des métadonnées nécessaires à leur diffusion sur tout support numérique.
Ils répondent à des spécifications techniques déterminées par le président du CNC. Ces spécifications sont celles fixées par la recommandation technique de la Commission supérieure technique de l’image et du son, référencée CST-RT-021-2011. Cette recommandation est disponible sur le site du CNC et sur celui de la CST.
Pour les œuvres cinématographiques du cinéma parlant, un sous-titrage en langue française doit être réalisé sous forme de fichier numérique.
>consulter la Décision n° 2012/P/24 du 14 août 2012
Les dépenses liées à la restauration et à la numérisation des œuvres cinématographiques prises en compte pour l’octroi des aides sont les suivantes :
> consulter la Décision n° 2012/P/25 du 14 août 2012
Il s’agit d’un mécanisme sélectif. Les aides sont accordées par le Président du CNC après avis d’un groupe d’experts, au vu d’un dossier déposé par le demandeur. Ce dossier est disponible sur le site du CNC et sur Démarches simplifiées. Les critères suivants sont pris en considération :
Les aides sont accordées sous forme de subventions afin d’accompagner au mieux le projet. Le montant de l'aide est déterminé en fonction des caractéristiques de l’œuvre, de ses perspectives de diffusion et des conditions économiques de réalisation du projet.
Chaque aide accordée fait l’objet d’une convention établie entre le CNC et le bénéficiaire. Cette convention fixe les engagements du bénéficiaire au regard notamment des critères exposés ci-dessus qui ont prévalu à l’octroi de l’aide.
La convention fixe également les conditions et les modalités de versement, ainsi que les circonstances donnant lieu à reversement.
La convention peut également prévoir les conditions dans lesquelles le Centre national du cinéma et de l’image animée peut bénéficier de droits de reproduction et de représentation de l’œuvre en vue d’une utilisation dans le cadre de sa mission de valorisation du patrimoine cinématographique.
Une première partie de l’aide (50%) est versée à la signature de la convention, le solde intervenant à l’achèvement des travaux et à la présentation des factures afférentes acquittées de la justification de la conservation numérique de l’œuvre et du plan de financement mis à jour.
Un dossier de demande est disponible sur le site du CNC et sur Démarches simplifiées. Les dates de dépôt des dossiers et de réunion du groupe d’experts sont consultables sur le site du CNC. Les dossiers reçus après la date limite de dépôt d’une session donnée seront examinés lors de la session suivante.
Il est rappelé que les aides sont accordées uniquement pour des projets et non pour des travaux déjà engagés. Les demandes doivent être déposées au CNC avant la date de début d’exécution des prestations ou des travaux.
Le dossier doit comporter notamment un devis établi et signé par le (les) prestataire(s) retenu(s) pour effectuer les travaux de restauration et de numérisation, conformément au modèle joint au dossier de demande.
L’immatriculation de l’œuvre concernée au Registre de la Cinématographie et de l’Audiovisuel est nécessaire et préalable au dépôt du dossier.
Destiné à être examiné par le groupe d’experts auprès de la présidence du CNC, le dossier doit être renseigné par le demandeur et remis à la direction du patrimoine cinématographique au minimum un mois avant la date d’examen du projet en respectant le calendrier publié sur le site du CNC.
Pour les demandeurs ne pouvant communiquer avant la tenue de la réunion du groupe d’experts, pour des raisons d’ordre juridique, financier ou d’inventaire des matériels, les documents relatifs au chiffrage du projet et à l’état physique des éléments, le CNC autorisera un examen du dossier par le groupe d’experts qui se prononcera sur l’intérêt patrimonial et culturel de l’œuvre et sur le projet de diffusion. Dans l’éventualité où le groupe d’experts rendrait un avis positif, il sera sous réserve de la présentation de l’ensemble des documents manquants et d’un second passage du dossier devant le groupe d’experts qui émettra un avis définitif et un chiffrage de l’aide proposée (dans ce cas de figure d’un examen en deux temps du projet, les documents indispensables au premier examen sont listés dans le dossier de demande)
Anne-Laure BRENEOL
Bruno DELOYE
Stéphanie HEUZE
Rodolphe LERAMBERT
Franck LUBET
Natacha MISSOFFE
Le nombre de dossiers est limité à 6 dossiers par porteur de projet.
Date limite de dépôt de dossier | Date de séance |
---|---|
3 mars 2025 | 28 avril 2025 |
4 août 2025 | 30 septembre 2025 |
3 octobre 2025 | 2 décembre 2025 |
27 mars 2024
TITRE DU PROJET | REALISATEUR | PORTEUR DE PROJET | MONTANT ACCORDE (€) |
PARIS EXPRESS | Marcel DUHAMEL | ARGOS FILMS | 22 000 |
PARIS LA BELLE | Pierre PREVERT | ARGOS FILMS | 12 000 |
LE MAHABHARATA | Peter BROOK | BROOK PRODUCTIONS | 110 000 |
LES PARAPLUIES DE CHERBOURG | Jacques DEMY | CINE TAMARIS | 5 000 |
LE RETOUR A LA RAISON | MAN RAY | CINENOVO | 6 000 |
L'ÉTOILE DE MER | MAN RAY | CINENOVO | 15 000 |
LES MYSTÈRES DU CHATEAU DE DÉ | MAN RAY | CINENOVO | 20 000 |
EMAK BAKIA | MAN RAY | CINENOVO | 17 000 |
LE VOYAGE EN DOUCE | Michel DEVILLE | ELEFILM | 42 000 |
LES ENNEMIS | Edouard MOLINARO | EULER DROITS AUDIOVISUELS | 25 000 |
PEPLUMS ET SCENES ANTIQUES | Albert CAPELLANI, Ferdinand ZECCA, Henri ANDREANI, Camille DE MORLHON, Daniel RICHE | FONDATION JEROME SEYDOUX PATHE | 60 000 |
TROIS HOMMES ET UN COUFFIN | Coline SERREAU | IMPEX FILMS | 20 000 |
ROUGE-GORGE | Pierre ZUCCA | LA CINEMATHEQUE FRANCAISE | 25 000 |
CE CHER VICTOR | Robin DAVIS | LCJ EDITIONS ET PRODUCTIONS | 45 000 |
SUIVEZ CET HOMME | Georges LAMPIN | LCJ EDITIONS ET PRODUCTIONS | 45 000 |
JE SUIS PIERRE RIVIERE | Christine LIPINSKA | LCJ EDITIONS ET PRODUCTIONS | 40 000 |
LA CAVALE | Michel MITRANI | LES FILMS DE LA PLEIADE | 10 000 |
SAVANNAH | Marco PICO | MAC GUFFIN DISTRIBUTION | 15 000 |
L'ETALON | Jean-Pierre MOCKY | MOCKY DELICIOUS PRODUCTS | 42 000 |
MORT UN DIMANCHE DE PLUIE | Joël SANTONI | PANAMA PRODUCTIONS | 15 000 |
BATAILLON DU CIEL - CE NE SONT PAS DES ANGES | Alexandre ESWAY | PATHE FILMS | 15 000 |
BATAILLON DU CIEL - TERRE DE FRANCE | Alexandre ESWAY | PATHE FILMS | 15 000 |
CHACUN SA CHANCE | René PUJOL Hans STEINHOFF |
PATHE FILMS | 15 000 |
LA MALIBRAN | Sacha GUITRY | PATHE FILMS | 25 000 |
DEBURAU | Sacha GUITRY | PATHE FILMS | 25 000 |
L'ASSASSIN A PEUR LA NUIT | Jean DELANNOY | SND | 10 000 |
LES VISITEURS DU SOIR | Marcel CARNE | SND | 10 000 |
LA CORRUPTION | Mauro BOLOGNINI | CINEMATOGRAPHIQUE LYRE | 45 000 |
LE CREATEUR | Albert DUPONTEL | STADENN PROD | 17 000 |
PEUR SUR LA VILLE | Henri VERNEUIL | STUDIOCANAL | 45 000 |
COMPARTIMENT DE DAMES SEULES | CHRISTIAN-JAQUE | STUDIOCANAL | 35 000 |
FORCE MAJEURE | Pierre JOLIVET | STUDIOCANAL | 11 000 |
LES AMBASSADEURS | Naceur KTARI | TALITHA | 20 000 |
TENDRES CHASSEURS | Ruy GUERRA | TF1 STUDIO | 19 000 |
JULIE POT DE COLLE | Philippe de BROCA | TF1 STUDIO | 15 000 |
RAFLES SUR LA VILLE | Pierre CHENAL | TF1 STUDIO | 19 000 |
LES EGOUTS DU PARADIS | José GIOVANNI | TF1 STUDIO | 8 000 |
LES NUITS FAUVES | Cyril COLLARD | UGC IMAGES | 20 000 |
Centre national du cinéma et de l'image animée
Direction du patrimoine cinématographique
Service de l'administration générale
7 bis rue Alexandre Turpault - 78390 Bois d'Arcy