Documentaire : fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle (développement) - résultats de la commission d'octobre 2008

25 octobre 2008

Beyrouth, année zéro
Producteur : DKB Production
Aide accordée : 15 000 €
Sur les ruines de Beyrouth laissées par 15 ans de guerre civile, s’est élevée une ville nouvelle, occidentalisée et désincarnée. Un père et son fils échange leur vision sur cette ville et sur la vie que l’on y mène. Le père a vécu la guerre. Son fils de 18 ans n’en connaît rien.
Mais il pourrait bien vivre la prochaine…

Dérives et Rivages de Tomas Bozzato
Producteur : In Cammino
Aide accordée : 18 000 €
Située dans la banlieue de Dakar, la plage de Thiaroye-sur-mer est à la fois un terrain de jeu pour les enfants, une décharge publique, un port de pêche, un lieu de rencontres, un pâturage pour les moutons, une esplanade pour la mosquée et le point de départ des traversées clandestines vers l’Europe.
Je m’y rends avec mon « Bureau Mobile de Discussion » : une table de camping derrière laquelle je m’assoie et des chaises pliantes vides en face de moi. Avec ce dispositif incongru, j’invite les pêcheurs de ce village à raconter leurs tentatives de migrations et leurs rêves en devenir.
Leurs récits dessinent une nouvelle mythologie qui est aujourd'hui même en train de nous construire.

Les illusions de l’Inde
Producteur : Playfilm
Aide accordée : 18 000 €
En Inde, la distinction très occidentale entre illusion et réalité semble se brouiller. La magie, présente sous toutes ses formes depuis toujours, continue encore aujourd’hui au coeur de la modernité à faire basculer l’irréel dans le réel. Ce projet est un parcours dans les multiples facettes de ce monde magique, à la rencontre de ceux qui font ces illusions dans l’Inde d’aujourd’hui entre tradition et modernité.

Liquidation totale de Hélène Desplanques
Producteur : Mécanos productions
Aide accordée : 15 000 €
Pendant vingt ans, Samsonite a fabriqué des bagages à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais.
En 2005, le groupe américain décide de fermer son unique site français, mais présente aux salariés un repreneur qui offre une reconversion prometteuse dans la fabrication de panneaux solaires.
Dix-huit mois plus tard, pas un panneau n’a été fabriqué, l’usine dépose le bilan…

Ma Princesse de Clèves de Régis Sauder
Producteur : Nord Ouest documentaires
Aide accordée : 16 000 €
La Princesse de Clèves, premier roman moderne de la littérature française est le personnage central du film. Wafa, Sabrina, Amel, Taher et les autres lui prêtent leurs voix, leurs visages. Ils sont élèves du lycée Diderot de Marseille, un établissement difficile des quartiers nord de la ville et leur professeur a décidé de leur faire étudier ce roman. Jeunes français pour la plupart d’origine étrangère, ils sont souvent stigmatisés, caricaturés. Aujourd’hui, certains s’interrogent sur l’opportunité de leur faire découvrir les grands textes de la littérature française. Quelle en serait l’utilité sur le marché du trvail qui les attend ? Quel intérêt pour les jeunes que ces vieilles élucubrations du XVIIème siècle ? Ensemble ils s’emparent du roman, de ses représentations, des questions qu’il pose. Objet transitionnel, c’est à leur univers que ce roman du grand siècle nous donne accès.