-
La réalisation des fichiers de sous-titrage pour les sourds ou malentendants et d’audiodescription pour les aveugles ou malvoyants (soit au total 1,5 million de Français) sont désormais obligatoires pour la délivrance de l’agrément des films français.
Cette obligation s’applique à tous les supports, ce qui signifie que les fichiers devront être exploitables pour toute la chaîne de diffusion : en salle, sur DVD, en VOD et à la télévision. La mesure, qui fait suite à une concertation de l’ensemble des professionnels du secteur, y compris les associations représentant les handicapés sensoriels, permet désormais à tous les films français agréés, soit environ 225 œuvres par an, d’être audiodécrites et sous-titrées.
-
Le CNC a également accru son aide aux producteurs pour la réalisation des travaux de sous-titrage et d’audiodescription : les films les plus fragiles (moins de 4 M€) pourront ainsi être aidés davantage.
-
Enfin, le CNC a décidé de créer un « Observatoire de l’accessibilité » qui se réunira deux fois par an avec l’ensemble des acteurs de la filière (associations d’aveugles et de sourds, associations de personnes en situation de handicap, production, distribution, salles, télévisions, plateformes, prestataires techniques, audio-descripteurs, sous-titreurs …).