- Type de publication : Etude prospective
-
Année :
15/11/2023
Etude présentée le 14 novembre 2023
A retenir
Une année 2022 de transition : sortie progressive de la crise sanitaire, peu de films américains et nombre record de films français en 1 e exclusivité, forte reprise de la fréquentation qui retrouve les trois quarts du niveau d’avant crise
Des pratiques de diffusion qui s’étaient adaptées au contexte inédit de la crise sanitaire et perdurent en 2022
- Des plans de sortie plus larges qu’avant crise , avec quelques ajustements par rapport à 2021 : tassement du nombre d’établissements en S1 S2, renforcement en S3 S4 S5
- Un meilleur accès des salles aux films, y compris pour les salles Art et Essai , bien qu’en léger recul vs. 2021
- Une programmation des cinémas qui se diversifie donc , mais avec, en contrepartie, une place accordée à chaque film plus limitée…
- … d’autant plus qu’une partie des cinémas ont réduit le nombre de séances par écran depuis le début de la crise
- Une durée de vie plus courte des films sur les écrans,avec une légère amélioration néanmoins sur un an (combinaison plus large en S5)
- Un constat vrai pour tous les films, mais de manière encore plus accentuée pour les films Art et Essai
Un retour à la normale, au niveau d’avant crise, sur certains indicateurs
- Nombre moyen de séances par film, grâce à la croissance du parc
- Niveau de concentration des séances et des entrées : à un niveau élevé mais loin d’être inédit hors crise sanitaire
Une polarisation plus forte du secteur en 2022
- Côté distribution : poids renforcé des majors US, grâce à un encaissement moyen par entrée en nette progression tandis que ce dernier baisse sensiblement pour les distributeurs moins actifs
- Côté exploitation : poids accru des 3 premiers opérateurs, en lien avec une RME plus élevée, qui reflète la stratégie de premiumisation de certains circuits. A contrario, baisse de la RME pour les plus petits opérateurs
- Côté fréquentation : une baisse du nombre moyen d‘entrées par séance beaucoup plus marquée pour les films français et Art et Essai vs. les films US et non recommandés (pour les films Art et Essai, en lien avec la composition de l’offre)