Le FIGRA, un festival pour prendre le pouls du monde

Le FIGRA, un festival pour prendre le pouls du monde

31 mai 2022
Séries et TV
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Visuel FIGRA 2022 (C)FIGRA

La 29e édition du Festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société (FIGRA) se déroule du 31 mai au 5 juin à Douai. Focus.


Le mot d’ordre du FIGRA s’affiche en bonne place dans leur communiqué : « Mieux comprendre le monde, pour mieux se comprendre. »

Créé en 1993, ce festival entièrement dédié au grand reportage d’actualité et au documentaire de société met en avant des œuvres cinématographiques, photographiques, audiovisuelles voire issues du spectacle vivant. Si le FIGRA se déroulait initialement sur une journée, la formule a depuis évolué. Elle s’étend désormais sur plusieurs jours et se tient cette année dans la ville de Douai du 31 mai au 5 juin.

En marge des différentes projections et spectacles, des débats et des rencontres se dérouleront entre les professionnels du secteur et le public. Un de ces échanges sera notamment consacré à une question centrale : « Réalisatrice de documentaires : à quand la parité ? ».

« Découvrir le programme du FIGRA avec l’écho des bombes qui tombent sur l’Ukraine attaquée par la Russie, donne à cette 29e édition une place majeure dans la compréhension du monde », explique Georges Marque-Bouaret, délégué général du FIGRA, dans son éditorial. Ainsi la section « Autour d’Albert Londres : Images et Vérités » s’intéressera particulièrement au travail des grands reporters.

Cette année, les festivaliers pourront également assister à la pièce de théâtre documentaire Shell Shock d’Annabelle Sergent et Magali Mougel. Elle raconte la difficile réadaptation d’un photoreporter à la vie quotidienne après son retour du conflit irakien.  

La compétition internationale se divise en deux catégories. Chacune présente 16 films. La première est consacrée aux œuvres d’une durée de 24 à 40 minutes, parmi lesquelles Crayon au poing, 4 dessinatrices du monde arabe de Lizzie Treu et Eloïse Fagard, une exploration du processus créatif de quatre dessinatrices engagées de bande dessinée arabe ou Climat : Les pétroliers savaient de Sandrine Feydel, l’histoire, entre autres, de procès hors norme pour rétablir la « justice climatique ».

La seconde, quant à elle, est dédiée aux longs métrages de plus de 40 minutes. On y trouve, notamment, les reportages Malades sans ordonnances de Julie Lotz, La Loi du plus faible de Joseph Gordillo ou encore Enfants de Daech, Les Damnés de la guerre d’Anne Poiret.

D’autre part, 15 films sont sélectionnés dans la section « Terre(s) d’Histoire » où l’archive prédomine et 15 autres dans la catégorie « Autrement vu », centrée sur une vision intimiste de sujets de société et enfin 5 documentaires labélisés « Coup de pouce » mettant en avant les talents émergents. À cela s’ajoute une programmation de films hors compétition, qui permet de découvrir de nombreux autres horizons.