Pour sa 4e édition, le festival Best of Doc propose la projection en salles d'une sélection de longs et courts métrages documentaires qui ont marqué l'année 2022. Organisé du 8 au 21 mars par l'association Documentaire sur grand écran (DSGE), ce rendez-vous programmé dans 11 cinémas parisiens s'étend aussi sur tout le territoire français, dans les salles partenaires de l'événement. La soirée d'ouverture officielle du Best of Doc aura lieu le 8 mars au Cinéma L'Archipel de Paris avec la projection des Collines de Marlik (1963) d'Ebrahim Golestan et de Lettre à Freddy Buache (1982) de Jean-Luc Godard. Ces deux courts métrages de patrimoine seront suivis du documentaire À vendredi, Robinson de Mitra Farahani, chronique de la correspondance érudite entre Godard et Golestan. Alors que 2023 a été désignée comme l'Année du documentaire en France, le festival a retenu une sélection éclectique, dans laquelle on retrouve notamment Babi Yar. Contexte du réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa, ou encore Cahiers noirs 1 et 2 de l'Israélien Shlomi Elkabetz.
Les spectateurs pourront découvrir des longs métrages venant des quatre coins du monde, à l'instar de Little Palestine, journal d’un siège d'Abdallah Al-Khatib, Qui à part nous de Jonas Trueba, sans oublier Toute une nuit sans savoir de Payal Kapadia. Dans ce récit fragmenté, la cinéaste indienne –également sélectionnée pour son court métrage And What is the Summer Saying ? (2018) – capture les questionnements et les espoirs qui animent la jeunesse indienne. À noter également le documentaire animé sur l'exil, Flee de Jonas Poher Rasmussen ou encore H6, dans lequel la réalisatrice sino-française Ye Ye filme les destins croisés de cinq familles dans les interminables couloirs de l'un des plus grands hôpitaux de Shanghai. Best of Doc sera aussi marqué par la diffusion d'Atlantic Bar de Fanny Molins en avant-première, ainsi que celle d’Enquête sur la sexualité (1964) de Pier Paolo Pasolini, un film à tiroirs sur la sexualité des Italiens. Plusieurs courts métrages seront aussi disponibles à la programmation, notamment Death on the basketball court (2015) de Nicolas Peduzzi et Dans l’œil du chien de Laure Portier (2019), un documentaire sur la tendresse face au vieillissement et à la maladie.