« Mettre en valeur la création contemporaine française dans le domaine de l’animation » : tel est l’objectif de l’évènement qui se tient chaque année dans la métropole rennaise. Créé en 1983 à Marly-le-Roi, il déménage à plusieurs reprises avant de s’installer dans la capitale bretonne en 2018. Parmi les lieux principaux du rendez-vous : le cinéma Arvor et le Théâtre National de Bretagne (TNB).
La cérémonie s’ouvrira le 1e avril avec un documentaire d’animation : Aurora, l'étoile arménienne de Inna Sahakyan présenté en avant-première. Il mêle des images d’archives et d’animation 2D pour raconter le destin d’Aurora Mardiganian, star hollywoodienne du cinéma muet et survivante du génocide arménien. Autre avant-première, celle de L’Île, réalisé par Anca Damian. Le mythe de Robinson Crusoé revisité sous l’angle d’une problématique actuelle : l’immigration en Méditerranée.
Avec une organisation par tranches d’âge, les séances seront accessibles dès 3 ans. En tout, huit programmes mêlant courts métrages professionnels et étudiants seront proposés. Avec une soixantaine de films en compétition, le festival est l’occasion de montrer la diversité et la créativité du cinéma d’animation français. Le format du clip sera également à l’honneur avec la projection de 11 clips d’animation dans le cadre de la séance « Clips-Ecrans rythmiques » le 4 avril. Par ailleurs, de nombreuses autres activités seront proposées comme des expositions, des rencontres ou encore des ateliers autour des techniques de stop motion et de la fabrication d’images animées.
Le festival, pensé également pour être une plateforme d’échange, décline une programmation spécifiquement dédiée aux professionnels de l’écriture, de la création, de la production et de la diffusion. Au menu notamment : des conférences, tables rondes et discussions pour favoriser l’aboutissement de projets d’animation.