Le festival, soutenu par le CNC, revient à Saint-Nazaire pour sa 8e édition. Après avoir mis à l’honneur Dakar, le grand nord scandinave ou encore New-York, Zones portuaires célèbrera Lisbonne. L’occasion de redécouvrir des films de patrimoine, mais aussi du cinéma contemporain. Au programme, Os Verdes Anos, drame de Paulo Rocha sorti en 1963, ou le plus récent Tabou (2012) de Miguel Gomes.
Le festival s’intéressera cette année à la thématique du surf sur grand écran. Plusieurs documentaires, dont Just Go Fucking Surfing (2019) de Juul Hesselberth et Gaza Surf Club (2017) de Philip Gnadt et Mickey Yamine, occuperont une place de choix dans cette section et côtoieront la fiction japonaise de Takeshi Kitano, A Scene at the Sea (1991).
Le jeune public pourra également écumer les salles. Outre les films d’animation, tels que Kérity, la maison des contes de Dominique Monféry ou encore Nayola de José Miguel Ribeiro, des documentaires et des programmes de courts métrages seront proposés aux plus jeunes. A noter : l’avant-première de Sea Sparkle de Domien Huyghe, l’histoire d’une adolescente persuadée de l’existence d’un monstre marin.
Cinq films inédits seront également projetés au cours du festival, notamment le western Los Colonos de Felipe Gálvez Chili et la fiction franco-libanaise La Mer et ses vagues de Liana & Renaud. Le public pourra également participer à des ateliers d’initiation à la création audiovisuelle. Autre temps fort, la leçon de cinéma de Federico Rossin, historien du cinéma, sur le Novo Cinema, mouvement d’avant-garde du cinéma portugais.
