En plus de récompenser le cinéaste Tim Burton pour l'ensemble de sa carrière, le Festival Lumière recevra pléthore d'invités de marque pour sa 14e édition. Organisée du 15 au 23 octobre à l'Institut Lumière, mais aussi dans plusieurs cinémas partenaires et dans des lieux de cultures de l'agglomération lyonnaise, la grande messe du cinéma de patrimoine recevra notamment James Gray pour l'avant-première d'Armageddon Time. Le metteur en scène américain donnera une masterclass le dimanche 16 octobre au Pathé Bellecour, avant la projection de son long métrage aux accents autobiographiques à l'Institut Lumière. Pour célébrer sa venue, le Festival Lumière lui accorde une rétrospective de quatre films dans laquelle transparaissent ses obsessions pour la famille et les rues new-yorkaises, de Little Odessa (1994) à Two Lovers (2008). Une autre rétrospective sera dédiée au cinéaste sud-coréen Lee Chan-dong, dont la masterclass est prévue le lundi 17 octobre. L'occasion de se replonger dans la brutalité émotionnelle d'Oasis (2002) et la tension étouffante de Burning (2018), thriller entre triangle amoureux et incendies criminels.
Le prodige du cinéma coréen présentera également Heartbeat, un court métrage en plan-séquence sur la recherche d'une mère diffusé après le documentaire d’Alain Mazars, Lee Chang-dong : un art de l’ironie. Le festival invitera également Alejandro González Iñárritu pour l'avant-première de Bardo, fausse chronique de quelques vérités, Jerzy Skolimowski pour la restauration de La Barrière et son nouveau film Eo, sans oublier Guillermo del Toro et Nicolas Winding Refn. Les festivaliers auront également la chance de croiser Claude Lelouch, Monica Bellucci, Vincent Lindon et Marlène Jobert, à l'occasion de la sortie du documentaire C’est moi... Marlène Jobert de Dominique Besnehard. La comédienne sera aussi à l'honneur avec la projection en version restaurée de trois films majeurs de sa carrière : Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages (1968) de Michel Audiard, Le Passager de la pluie (1970) de René Clément et Nous ne vieillirons pas ensemble (1972) de Maurice Pialat.
