Jamais une rétrospective aussi complète n'avait été accordée au cinéaste japonais Kôji Fukada. Pour sa 28e édition, le Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul rend hommage au metteur en scène d'Harmonium (2016) en projetant les meilleures copies disponibles de tous ses films, dont La Chaise (2002), son premier long métrage inédit en France. Kôji Fukada, à qui l'on doit la fable post-apocalyptique Sayonara (2015) et le thriller L'Infirmière (2019), recevra une distinction pour l’ensemble de sa carrière lors de la soirée d'ouverture du festival, le 1er février.
Au-delà des longs métrages déjà distribués en France, les festivaliers pourront découvrir deux films méconnus des débuts du cinéaste : La Grenadière (2006) et La Comédie humaine de Tokyo (2008). Le réalisateur de 42 ans profitera également de sa venue pour présenter son nouveau diptyque Suis-moi je te fuis/Fuis-moi je te suis (2020) en avant-première. Le focus sur le cinéma nippon se poursuivra avec la réception du cinéaste Fujimoto Akio - en compétition avec Along the Sea - et la diffusion du documentaire Fukushima, le couvercle du soleil (2019) de Sato Futoshi dans le cadre de la section « L’Histoire en toile de fond ».
Une autre rétrospective sera accordée au réalisateur chinois Xie Fei, Ours d'or au Festival de Berlin 1993 pour Les Femmes du lac aux âmes parfumées. En marge de ces hommages - et de la compétition officielle -, le FICA mettra en lumière les cinémas de sept pays d'Asie centrale (Afghanistan, Iran, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbe?kistan, Tadjikistan et Turkme?nistan) dans son « Regard sur les Cinémas des Routes de la Soie ». Une sélection de 20 films réalisée en partenariat avec l'UNESCO, de la fiction kazakhe sur Gengis Khan, Mongol (2008) de Sergueï Bodrov au classique du cinéma ouzbek, Je me souviens de toi (1985) d’Ali Khamraev. La soirée de clôture du 8 février sera marquée par la projection des Voleurs de chevaux (2019) de Yerlan Nurmukhambetov & Lisa Takeba, au Théâtre Edwige Feuillère.
