Qui succédera à Irréductible de Jérôme Commandeur, lauréat du Grand Prix du Festival de l'Alpe d'Huez l'an dernier ? Pour sa 26e édition, le rendez-vous du cinéma comique, seul festival dédié aux films de comédie en Europe, revient du 16 au 22 janvier avec Karin Viard à la présidence du Jury. Le festival débutera dans la soirée du 16 janvier avec sa traditionnelle cérémonie d'ouverture, suivie par la projection hors-compétition du nouveau film de Philippe Lacheau : Alibi.com 2. Dans ce séquel, le réalisateur de Babysitting (2014) et Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2018) dépoussière sa célèbre agence à alibis pour une dernière mission matrimoniale. Après un passage par l'Alpe d'Huez en 2018 pour La Finale, le réalisateur Robin Sykes reviendra dans la station iséroise pour présenter À nos âges, une comédie sur le vieillissement qui marque ses retrouvailles avec Thierry Lhermitte. La comédienne et scénariste Victoria Bedos fera, quant à elle, ses débuts derrière la caméra avec La Plus belle pour aller danser, un film sur l'adolescence et l'identité de genre porté par l'actrice Brune Moulin.
La sélection des longs métrages honorera la tradition du film de Noël avec 23 décembre de Miryam Bouchard et celle de la comédie policière avec 38°5 Quai des Orfèvres, un pastiche du film de serial killer où Didier Bourdon traque un maniaque surnommé « Le Vers Solitaire ». Toujours en compétition, Cécilia Rouaud viendra défendre Les Complices, une comédie absurde avec François Damiens, William Lebghil et Laura Felpin sur un tueur à gages qui s'évanouit à la vue de l'hémoglobine. Fabrice Luchini et Catherine Frot seront à l'affiche d'Un homme heureux de Tristan Séguéla, un long métrage qui explore la question de la transidentité face à l'intransigeance conservatiste. Le festival se terminera avec la remise des prix lors de la cérémonie de clôture du 21 janvier, une soirée prolongée par la diffusion d'Un petit miracle de Sophie Boudre, une comédie inspirée d'une histoire vraie dans laquelle une enseignante (Alice Pol) propose d'installer temporairement sa classe dans une maison de retraite locale.