Créé en 1989 par Jean-Marie Barbe, la Bande à Lumière et l'association Ardèche Images, les États généraux du film documentaire de Lussas ont pour ambition de mettre en lumière la diversité du documentaire de création via de multiples projections, ateliers, séminaires et rencontres à destination des professionnels, mais aussi du grand public.
Le CNC à Lussas
Le jeudi 22 août, le CNC organisera un atelier autour du développement de l’œuvre Histoires d’un mensonge d’Olia Veriopoulou, produite par Perspective Films, ayant bénéficié du Fonds d’aide à l’innovation documentaire (FAI DOC). Après une présentation des différentes aides du FAI DOC, cet atelier va être l’occasion d’évoquer les problématiques relatives à un projet de grande envergure, son processus de développement, les étapes de mise en production et de coproduction avec la Grèce. La réalisatrice du projet ainsi que sa productrice Gaëlle Jones seront présentes.
Le vendredi 23 août, le Centre tiendra un deuxième atelier pour présenter son Fonds de soutien audiovisuel (FSA), notamment les règles d’éligibilité à ce dispositif ainsi que les nouvelles aides à l’élaboration et au développement de séries documentaires, lesquelles font partie des mesures adoptées en décembre 2023 par le CNC pour renforcer son soutien à l’écriture et au développement des œuvres audiovisuelles.
Des séances « Histoire(s) de »
Au programme toujours des rencontres professionnelles, deux séances « Une histoire de production » seront organisées – la première avec Les Films d’Ici qui présentera 504 de Mohamed El Khatib et la seconde avec Bathysphère Productions et son film Maman déchire d’Émilie Brisavoine – ainsi qu’une séance « Une histoire de distribution » qui accueillera la société Les Alchimistes et la projection du film Smoke Sauna Sisterhood d’Anna Hints. Les Archives Nationales, l’AFDAS, Tënk, la fédération de la Boucle documentaire, ou encore le collectif de production de films documentaires La Pépinière seront également présents.
Et d’autres temps forts…
Le reste du festival sera notamment rythmé par plusieurs séances en plein air et temps forts, comme le séminaire « Histoires de programmation », avec une étude de cas sur le don du cinéaste belge Boris Lehman de sa bibliothèque à l’école nationale supérieure d’art de Bourges ou encore le séminaire « Des films en état de guerre » introduit par une séance spéciale du film L’Histoire de la Guerre Civile de Dziga Vertov (1921) dans une copie restaurée quasi-inédite et clôturé par L’Invasion, le dernier film de Sergueï Loznitsa présenté en séance spéciale au festival de Cannes en mai 2024. Parmi les autres cinéastes mis à l'honneur dans ce séminaire, notons également Kamal Aljafari, Humphrey Jennings, Silva Khnkanosian ou encore Alexander Kuznetsov. Les festivaliers pourront aussi assister à un focus « Histoire(s) du documentaire » sur le Portugal ; un focus « Route du doc » sur la Grèce avec une programmation imaginée avec la cinéaste Olia Verriopoulou ou encore aux hommages « Fragment d’une œuvre », l'un consacré au cinéaste portugais Antonio Campos (1922-1999), l'autre au cinéaste américain Robert Beavers. La journée Sacem donnera carte blanche au compositeur hongrois Akosh Szelevényi avant une remise de prix : celui du meilleur documentaire musical au film My Way des Français Thierry Teston et Lisa Azuelos et celui du Prix spécial du jury 2024 à la série française Dj Mehdi de Thibaut de Longeville.
Les États généraux du film documentaire de Lussas est une manifestation soutenue par le CNC.