Après « Venise révélée » et « Éternel Mucha », le Grand Palais Immersif met cette fois-ci ses technologies immersives au service de l’art urbain, dès le 6 décembre. Pour sa troisième exposition « Loading. L’art urbain à l’ère numérique », l’institution s’est associée au studio français Atlas V dans le but de retracer l’histoire du street art et de montrer l’impact de la révolution digitale sur le travail d’artistes comme Martha Cooper, le collectif 1UP, Mick La Rock, Ella & Pitr…
Jusqu’au 21 juillet 2024, l’exposition - dont le commissaire est Christian Omodeo et dont la réalisation audiovisuelle est signée Mehdi Mejri - rassemble en un seul et même lieu la diversité des approches de l’art urbain afin de le rendre accessible à tous, et offrira au public une nouvelle façon de les observer. En immersion totale, les visiteurs pourront en découvrir toutes les facettes à travers des expériences numériques mises en musique par Roque Rivas, qui signe avec l’Ircam le design sonore de l’exposition.
L’occasion de se plonger dans la genèse du graffiti des subways new-yorkais à travers les photographies des pionniers de la documentation, Henry Chalfant en tête, mais aussi dans les peintures réalisées ou filmées à l’aide de drones, en passant par les grandes fresques murales apparues dans les années 2000. Toutes les cultures seront mises en lumière, des réalisations monumentales du Mexique à la Norvège en passant par le Kosovo, le Japon et bien d’autres encore.
Plusieurs dispositifs interactifs viendront compléter la diffusion vidéoprojetée de la salle principale : World Wide Walls, une installation où les visiteurs manipulent un joystick pour naviguer dans le monde entier à la recherche de 9 œuvres ; Hello, my name is… qui permet de créer son propre graffiti sur un écran tactile et de le télécharger grâce à un Qrcode ; ou Mural Magnet de l’artiste Seb Toussaint, qui invite le public à créer des fresques éphémères sur un mur magnétique.
