Après une thématique « jeu vidéo et cinéma » en 2019, Press Start s’intéresse cette année à « un sous-genre de la science-fiction qui projette le joueur dans une vie après la catastrophe » : le Post-Apocalyptique. L’occasion pour le public de découvrir des jeux qui font appel à ses capacités de survie en milieu hostile, qui le confrontent à des hordes de zombies ou qui les fait déambuler dans des rues et villes détruites. « Le jeu vidéo se révèle alors un miroir puissant des agitations de nos sociétés, de la guerre nucléaire aux crises économiques ou environnementales. (…) C'est aussi la création d'un véritable laboratoire social qui bouscule et interroge la place de l'être humain », souligne la Bpi qui accueille ce festival du 23 au 28 septembre 2020.
Cette année encore, Press Start mettra à disposition des visiteurs des jeux « indépendants, expérimentaux ou grand public » qu’ils pourront essayer en solo ou à plusieurs. Des médiateurs spécialisés seront présents tout au long de l’événement pour accompagner le public et évoquer avec lui les coulisses et les secrets de l’industrie vidéoludique. Des rencontres et des tables-rondes avec des professionnels sont d’ailleurs programmées tout comme des démonstrations de jeux et des ateliers.
Les amateurs pourront ainsi apprendre à dessiner un zombie avec l’illustrateur et story-boarder Damien Barban, concevoir des manettes adaptées avec BrutPop (un réseau rassemblant des activistes du milieu du handicap), s’initier au game design avec l’illustrateur et concept artist Gaétan Weltzer ou apprendre à fabriquer une borne d’arcade accompagnés des équipes de l’incubateur de créations ICI Montreuil. Un atelier Game Jam (créer un jeu en un temps réduit), autour de la création de jeux accessibles aux personnes en situation de handicap, sera aussi proposé avec BrutPop. Enfin, une projection permettra de mettre en lumière les œuvres du réalisateur Benjamin Nuel qui explore aussi bien le cinéma traditionnel que la VR et le jeu vidéo.